Le Matin (1884 - 1944). Une presse d'argent et de chantage

Par : Dominique Pinsolle

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  • Nombre de pages353
  • PrésentationBroché
  • Poids0.532 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7535-1735-6
  • EAN9782753517356
  • Date de parution09/02/2012
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierChristian Delporte

Résumé

Le Matin, un des plus importants journaux français de la première moitié du XXe siècle, est à la fois le premier quotidien "à l'américaine" lancé en France (en 1884) et le premier titre à reparaître sous l'Occupation. Ce journal, tiré à plus d'un million et demi d'exemplaires au cours de la Première Guerre mondiale, devait révolutionner la presse française en important les méthodes du journalisme américain.
Dès le départ dirigé par un affairiste sans scrupules, il devint cependant très rapidement une feuille de chantage et un organe corrompu largement discrédité. Entre campagnes de chantage et coups de bluff, grandes fêtes patriotiques et opérations philanthropiques, Le Matin se distingue de ses concurrents par son caractère outrancier et son arrogance, particulièrement après son rachat en 1903 par le légendaire Maurice Bunau-Varilla, qui dirigea le journal pendant plus de quarante ans.
Propriétaire d'un grand quotidien populaire qui connaît son "âge d'or" dans les années 1900-1910, celui qu'on surnomme l' "Empereur du Matin" , et dont la vénalité n'a d'égale que la mégalomanie, fait trembler députés, ministres et chefs d'Etat. Mais, dans l'entre-deux-guerres, l'équilibre qui avait fait le succès et la puissance du Matin est progressivement rompu. Le quotidien vire à l'extrême droite et Bunau-Varilla, plus préoccupé par ses lubies (dont la production du Synthol) que par la modernisation de son journal, précipite le déclin commercial du titre en le radicalisant.
Champion du rapprochement franco-allemand dans les années trente, il met aussitôt son journal au service de l'occupant en 1940, ce qui vaut au Matin, symbole de la "presse pourrie" , d'être aussitôt interdit de parution à la Libération, avant de tomber dans un certain oubli. Ce livre retrace l'histoire de ce monument de la presse française à partir de sources jusque-là inexploitées. Au-delà du cas particulier du Matin, il entend poser la question de la liberté de la presse en régime capitaliste.
Le Matin, un des plus importants journaux français de la première moitié du XXe siècle, est à la fois le premier quotidien "à l'américaine" lancé en France (en 1884) et le premier titre à reparaître sous l'Occupation. Ce journal, tiré à plus d'un million et demi d'exemplaires au cours de la Première Guerre mondiale, devait révolutionner la presse française en important les méthodes du journalisme américain.
Dès le départ dirigé par un affairiste sans scrupules, il devint cependant très rapidement une feuille de chantage et un organe corrompu largement discrédité. Entre campagnes de chantage et coups de bluff, grandes fêtes patriotiques et opérations philanthropiques, Le Matin se distingue de ses concurrents par son caractère outrancier et son arrogance, particulièrement après son rachat en 1903 par le légendaire Maurice Bunau-Varilla, qui dirigea le journal pendant plus de quarante ans.
Propriétaire d'un grand quotidien populaire qui connaît son "âge d'or" dans les années 1900-1910, celui qu'on surnomme l' "Empereur du Matin" , et dont la vénalité n'a d'égale que la mégalomanie, fait trembler députés, ministres et chefs d'Etat. Mais, dans l'entre-deux-guerres, l'équilibre qui avait fait le succès et la puissance du Matin est progressivement rompu. Le quotidien vire à l'extrême droite et Bunau-Varilla, plus préoccupé par ses lubies (dont la production du Synthol) que par la modernisation de son journal, précipite le déclin commercial du titre en le radicalisant.
Champion du rapprochement franco-allemand dans les années trente, il met aussitôt son journal au service de l'occupant en 1940, ce qui vaut au Matin, symbole de la "presse pourrie" , d'être aussitôt interdit de parution à la Libération, avant de tomber dans un certain oubli. Ce livre retrace l'histoire de ce monument de la presse française à partir de sources jusque-là inexploitées. Au-delà du cas particulier du Matin, il entend poser la question de la liberté de la presse en régime capitaliste.