L'école et ses stratèges. Les pratiques éducatives des nouvelles classes supérieures

Par : Philippe Gombert

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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • Poids0.445 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7535-0590-2
  • EAN9782753505902
  • Date de parution28/02/2008
  • CollectionLe sens social
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Par rapport aux années 1970, ce ne sont plus aujourd'hui les classes moyennes des secteurs publics qui sont en position de force dans le champ des pratiques scolaires, mais les fractions nouvelles des classes supérieures, et en particulier les cadres des secteurs privés dont les activités sont en relation avec le fonctionnement de la nouvelle économie (ingénieurs, chargés de communication, consultants en marketing...).
Si les premières catégories ont largement contribué à donner le ton sur la scène associative et politique jusqu'au début des années 1980, cette dynamique apparaît aujourd'hui remise en cause sous l'effet conjugué du désengagement de l'Etat et de la mise en place des politiques néo-libérales. On assiste ainsi à une inversion du mouvement ancien (porté par les professions des services publics de la santé, de l'éducation et du social) qui profite principalement aux fractions intérieures des classes supérieures, dans un contexte marqué par une fragilisation des catégories intermédiaires et une intensification de la concurrence scolaire.
Ces logiques sont particulièrement bien illustrées aux abords des grandes agglomérations, et notamment dans celles concentrant les catégories sociales qui ont partie liée avec les nouvelles formes d'organisation du travail. Elles caractérisent une population urbaine possédant un haut niveau de qualification, pour laquelle l'aptitude à l'innovation et l'accès à l'information sont des composantes essentielles des activités professionnelles.
La connaissance de ces groupes sociaux diplômés et très impliqués dans la production des savoirs d'experts constitue un enjeu majeur afin de mieux comprendre les transformations en cours dans la sphère éducative.
Par rapport aux années 1970, ce ne sont plus aujourd'hui les classes moyennes des secteurs publics qui sont en position de force dans le champ des pratiques scolaires, mais les fractions nouvelles des classes supérieures, et en particulier les cadres des secteurs privés dont les activités sont en relation avec le fonctionnement de la nouvelle économie (ingénieurs, chargés de communication, consultants en marketing...).
Si les premières catégories ont largement contribué à donner le ton sur la scène associative et politique jusqu'au début des années 1980, cette dynamique apparaît aujourd'hui remise en cause sous l'effet conjugué du désengagement de l'Etat et de la mise en place des politiques néo-libérales. On assiste ainsi à une inversion du mouvement ancien (porté par les professions des services publics de la santé, de l'éducation et du social) qui profite principalement aux fractions intérieures des classes supérieures, dans un contexte marqué par une fragilisation des catégories intermédiaires et une intensification de la concurrence scolaire.
Ces logiques sont particulièrement bien illustrées aux abords des grandes agglomérations, et notamment dans celles concentrant les catégories sociales qui ont partie liée avec les nouvelles formes d'organisation du travail. Elles caractérisent une population urbaine possédant un haut niveau de qualification, pour laquelle l'aptitude à l'innovation et l'accès à l'information sont des composantes essentielles des activités professionnelles.
La connaissance de ces groupes sociaux diplômés et très impliqués dans la production des savoirs d'experts constitue un enjeu majeur afin de mieux comprendre les transformations en cours dans la sphère éducative.