Le Commerce du Nord. Les échanges commerciaux entre la France et l'Europe septentrionale au XVIIIe siècle

Par : Pierrick Pourchasse

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  • Nombre de pages390
  • PrésentationBroché
  • Poids0.66 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN2-7535-0097-5
  • EAN9782753500976
  • Date de parution01/04/2006
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierGérard Le Bouëdec

Résumé

Les échanges maritimes entre les pays du "Nord" et l'Europe occidentale ont joué un rôle de premier plan dans l'ensemble du commerce européen depuis l'an mil jusqu'à l'époque contemporaine. Très tôt, le Nord s'est spécialisé dans l'exportation de produits fournis par le travail de la terre et l'exploitation de la forêt à destination des principales puissances européennes. La France s'y approvisionne abondamment : ses chantiers navals ont besoin de bois, de chanvre et de goudron de la Baltique, sa viticulture de bois de tonnellerie de Poméranie, sa pêche de rogue de Norvège, son industrie toilière de graines de lin de Courlande, sa sidérurgie de barres de fer suédois...
Lors des crises frumentaires, la ressource polonaise est indispensable pour satisfaire les besoins de sa population. La France constitue une exception en Europe de l'Ouest en exportant plus qu'elle ne reçoit du Nord. Le caractère positif de sa balance commerciale provient des exportations traditionnelles du royaume, sels et vins, et surtout des nouvelles marchandises coloniales. Elle possède ainsi un grand avantage pour organiser un trafic profitable alors que ses concurrents sont généralement obligés d'aller sur lest en Baltique.
Or, alors que ces échanges sont en expansion, le pavillon français est absent des mers nordiques et la plupart des transactions passent par l'incontournable intermédiaire hollandais ou par les réseaux négociants étrangers. Les explications sur l'absence des Français dans le Nord sont restées ce qu'elles étaient au XVIIIe siècle. Ce travail essaie d'apporter quelques réponses nouvelles.
Les échanges maritimes entre les pays du "Nord" et l'Europe occidentale ont joué un rôle de premier plan dans l'ensemble du commerce européen depuis l'an mil jusqu'à l'époque contemporaine. Très tôt, le Nord s'est spécialisé dans l'exportation de produits fournis par le travail de la terre et l'exploitation de la forêt à destination des principales puissances européennes. La France s'y approvisionne abondamment : ses chantiers navals ont besoin de bois, de chanvre et de goudron de la Baltique, sa viticulture de bois de tonnellerie de Poméranie, sa pêche de rogue de Norvège, son industrie toilière de graines de lin de Courlande, sa sidérurgie de barres de fer suédois...
Lors des crises frumentaires, la ressource polonaise est indispensable pour satisfaire les besoins de sa population. La France constitue une exception en Europe de l'Ouest en exportant plus qu'elle ne reçoit du Nord. Le caractère positif de sa balance commerciale provient des exportations traditionnelles du royaume, sels et vins, et surtout des nouvelles marchandises coloniales. Elle possède ainsi un grand avantage pour organiser un trafic profitable alors que ses concurrents sont généralement obligés d'aller sur lest en Baltique.
Or, alors que ces échanges sont en expansion, le pavillon français est absent des mers nordiques et la plupart des transactions passent par l'incontournable intermédiaire hollandais ou par les réseaux négociants étrangers. Les explications sur l'absence des Français dans le Nord sont restées ce qu'elles étaient au XVIIIe siècle. Ce travail essaie d'apporter quelques réponses nouvelles.