Les usages politiques du passé

Par : HARTOG FRANCOIS

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7132-1405-X
  • EAN9782713214059
  • Date de parution01/07/2001
  • CollectionEnquête
  • ÉditeurEHESS

Résumé

Que le passé se prête à des usages politiques, toute l'histoire de l'historiographie l'atteste, et aussi les précautions dont, depuis un siècle et demi, l'histoire savante s'est entourée pour garder à distance ses objets. D'où vient alors que le souci d'une manipulation du passé se fasse toujours plus insistant aujourd'hui, comme en témoignent des causes célèbres - la récente querelle des historiens allemands sur la signification du nazisme, comme celle, en cours, sur le communisme -, et d'autres plus discrètes mais qui ne sont pas moins insistantes ni moins significatives ? Autour de quelques dossiers actuels et qui demeurent ouverts, cet ouvrage s'attache à réfléchir sur notre présent historiographique et ses traits singuliers : la multiplication des histoires particulières et des revendications identitaires ; la confrontation difficile, instable, dérangeante, entre le savoir des historiens et les sollicitations d'un débat qui, sous des formes diverses, est désormais largement public ; l'usure aussi des modèles et des concepts historiographiques qui appelle une reprise critique et une réflexion sur ce que peut être aujourd'hui le rôle social de l'historien.
Que le passé se prête à des usages politiques, toute l'histoire de l'historiographie l'atteste, et aussi les précautions dont, depuis un siècle et demi, l'histoire savante s'est entourée pour garder à distance ses objets. D'où vient alors que le souci d'une manipulation du passé se fasse toujours plus insistant aujourd'hui, comme en témoignent des causes célèbres - la récente querelle des historiens allemands sur la signification du nazisme, comme celle, en cours, sur le communisme -, et d'autres plus discrètes mais qui ne sont pas moins insistantes ni moins significatives ? Autour de quelques dossiers actuels et qui demeurent ouverts, cet ouvrage s'attache à réfléchir sur notre présent historiographique et ses traits singuliers : la multiplication des histoires particulières et des revendications identitaires ; la confrontation difficile, instable, dérangeante, entre le savoir des historiens et les sollicitations d'un débat qui, sous des formes diverses, est désormais largement public ; l'usure aussi des modèles et des concepts historiographiques qui appelle une reprise critique et une réflexion sur ce que peut être aujourd'hui le rôle social de l'historien.