Anthologie de Pierre Leroux

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Bruno Viard - Anthologie de Pierre Leroux.
On l'a oublié: Pierre Leroux (1797-1871) est l'inventeur du socialisme. Mais si l'on ajoute que ce socialisme était républicain, libéral et "religieux",... Lire la suite
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Résumé

On l'a oublié: Pierre Leroux (1797-1871) est l'inventeur du socialisme. Mais si l'on ajoute que ce socialisme était républicain, libéral et "religieux", on comprend pourquoi il fut impossible de lire cette œuvre tout au long d'un XXe siècle enfermé dans l'alternative du marxisme et du socialisme utopique. Leroux n'est ni scientifique ni utopique. Sa pensée toute dialectique était dirigée dès 1830 vers un dépassement de l'alternative entre ce qu'il appelait "l'individualisme absolu" et "le socialisme absolu". Il proclama à l'ordre du jour "la grande question du prolétariat" et poursuivit avec constance la critique de l'économie politique. En même temps, sa réflexion sur la Terreur et sur certaines dérives du saint-simonisme l'avait averti du danger pour les sociétés modernes de ce que nous appelons le totalitarisme. Figure dominante de 1848, Leroux influença grandement les fondateurs de la IIIe République. Jaurès lui doit beaucoup, en particulier son idée de ne pas séparer le socialisme de la République. Leroux veillait à ne jamais désolidariser les luttes pour l'égalité sociale et la conquête des formes politiques et juridiques. Le grand problème des sociétés modernes est, à ses yeux, de concilier les frères ennemis que sont l'égalité et la liberté. Il plaçait la fraternité au centre de la devise républicaine pour indiquer qu'aucune solution technocratique ne peut avoir d'efficacité sans la mobilisation des consciences. La culture n'est pas une vaine superstructure ! Sa réflexion sur la religion est toute terrestre et orientée vers la vie universelle ; elle anticipe sur la conscience écologique actuelle. Leroux se voulait philosophe de la vie, en même temps qu'il développa une érudition considérable pour évaluer la grandeur et les misères des cultures du passé. Ses grands coups de projecteur multiplient les aperçus saisissants sur l'histoire de l'humanité. Cette œuvre monumentale, oubliée depuis 1850, commence à ressurgir par blocs séparés. Cette anthologie a l'ambition d'en rendre possible une vision d'ensemble.

Sommaire

  • LA RESTAURATION ET LA REVOLUTION DE JUILLET : LE CHEMINEMENT DE LA PENSEE
    • L'expérience Libérale (1820-1830)
    • Le globe (1824-1830)
    • L'expérience saint-simonienne (1831)
  • LA MONARCHIE DE JUILLET : L'ŒUVRE DE LA MATURITE
    • Revue encyclopédique (1831-1835)
    • Encyclopédie nouvelle (1834-1840)
    • De l'humanité (1840)
    • La revue indépendante (1841-1842)
    • Boussac et la revue sociale (1845-1848)
  • LA DEUXIÈME RÉPUBLIQUE : LE TEMPS DE L'ACTION
    • Discours à l'Assemblée
    • La république (1849-1850)
  • LE SECOND EMPIRE : L'EXIL ET L'EXEGESE
    • Dernières lettres à George Sand
    • Cours de phrénologie
    • Aux états de jersey sur un moyen de quintupler, pour ne pas dire plus, la production agricole du pays
    • L'espérance

Caractéristiques

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À propos de l'auteur

Biographie de Bruno Viard

BRUNO VIARD est professeur de Littérature Française à l'Université de Provence, spécialisé dans la littérature romantique et les idées sociales au XIXe siècle, et collabore à la Revue de Psychologie de la Motivation et à la Revue du MAUSS. Il a publié A la source perdue du socialisme français, Desclée de Brouwer, 1997, Les trois neveux ou l'altruisme et l'égoïsme réconciliés (Pierre Leroux, Marcel Mauss, Paul Diel), PUF, 2002, Les Poètes et les Économistes. Pour une approche anthropologique de la littérature, Kimé, 2004, La littérature et le don. Lecture de Proust, Ovadia 2007, et La morale sans peine. Précis d'éthique républicaine, Ovadia, 2007.

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