Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Stigmatisée comme l'échec d'une relation éducative, dépréciée dans la plupart des courants psychosociologiques, la punition fait l'objet, depuis...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
Stigmatisée comme l'échec d'une relation éducative, dépréciée dans la plupart des courants psychosociologiques, la punition fait l'objet, depuis les années 1970, du mépris des penseurs, des praticiens et des familles. Aujourd'hui, alors que les incivilités, les agressions verbales et physiques se multiplient dans le comportement des enfants et des adolescents, de nombreux enseignants souhaitent pouvoir recourir à la punition, en dépit des dispositions réglementaires qui en rendent l'utilisation malaisée, voire impassible. Comment en sommes-nous arrivés là? Dans quelle mesure la permissivité et l'indulgence généralisées sont-elles responsables de l'actuelle dégradation des rapports sociaux à l'école comme dans la rue ? Pour répondre à ces questions, Judith Lazar retrace d'abord l'"histoire des raisons de punir" du XVIIIe siècle à nos jours, où l'esprit des théories d'après mai 1968 demeure vivace. À la lumière de cette histoire, elle analyse certains problèmes contemporains comme l'affaire du voile, l'insécurité ou l'état de l'école en France, et parvient à une conclusion susceptible d'en surprendre plus d'un: loin d'être un acte honteux ou répréhensible, la punition constitue un facteur de cohésion sociale et un gage d'égalité dans nos démocraties.
Judith Lazar, sociologue, est l'auteur de nombreux ouvrages Elle prolonge ici l'analyse entreprise dans La Violence des jeunes. Comment fabrique-t-on des délinquants ? (Flammarion, 2002).