... nous prévient-on au début du récit. Quel euphémisme. Exit, le pantin de bois qui voulait devenir humain : ici, Pinocchio est un robot multifonction dénué de personnalité et inventé dans le but d'être vendu à l'armée, qu'un bug – littéralement – rendra « légèrement » hors de contrôle. Commence alors un genre de road-trip dévastateur à la sauce roman noir, dans un monde glaçant dont je ne sais quelle inspiration est la plus effrayante : le monde réel ou celui des contes. Le récit, quasiment muet, se veut mature, cynique et impitoyable, principalement servi par un
dessin magistral ultra expressif.
Si vous êtes certain de connaître parfaitement Pinocchio – roman ou film – Winshluss va vous faire rapidement déchanter, pour votre grand plaisir.
« Librement adapté du roman de Carlo Collodi »...
... nous prévient-on au début du récit. Quel euphémisme. Exit, le pantin de bois qui voulait devenir humain : ici, Pinocchio est un robot multifonction dénué de personnalité et inventé dans le but d'être vendu à l'armée, qu'un bug – littéralement – rendra « légèrement » hors de contrôle. Commence alors un genre de road-trip dévastateur à la sauce roman noir, dans un monde glaçant dont je ne sais quelle inspiration est la plus effrayante : le monde réel ou celui des contes. Le récit, quasiment muet, se veut mature, cynique et impitoyable, principalement servi par un dessin magistral ultra expressif.
Si vous êtes certain de connaître parfaitement Pinocchio – roman ou film – Winshluss va vous faire rapidement déchanter, pour votre grand plaisir.