Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment vivre, chaque jour, avec les vulgarités et les prisons de la Communication ? Comment se rappeler la liberté des espaces, la probité de l'étude,...
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Comment vivre, chaque jour, avec les vulgarités et les prisons de la Communication ? Comment se rappeler la liberté des espaces, la probité de l'étude, la marque d'un choix ? Comment proprement déceler le contemporain, l'il y a et l'Etre ? Et pourquoi le journal quand on a le poème ? Polyphonie et dérèglement, le poème gagne spontanément l'éternité. L'écriture réfléchie du journal, elle, n'est qu'à deux doigts de sa consummation : va et vient, bien et mal, pensée et ignorance... Exercice moral de la retenue et de l'oubli. A Londres, en Grèce, dans la campagne limousine, à Paris, à Berlin, le " Journal " de Claude Minière accompagne la préparation et la publication du recueil Hymne (paru chez Tarabuste). Mais pour ce poète, comme pour quelques autres écrivains, le Journal n'est pas un recueil de " confessions " ou de " notes intimes ", il est un moyen vital de résistance à la confusion de notre époque : moyen de tourner la pensée vers ce qui mérite d'être pensé, et questionné.