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Passionnant
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Terrifiant
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Bouleversant
Suite à la publication de ma dernière chronique concernant le magnifique « Moi, Jean Gabin », de Goliarda Sapienza, j’ai été extrêmement surpris de recevoir plusieurs messages, notamment sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et Google+), me demandant des précisions sur Edgar Hilsenrath, et principalement une chronique du roman qui me semblait le plus emblématique de cet auteur pour beaucoup très méconnu. Effectivement, j’avoue vous avoir un peu mis l’eau à la bouche, et il est donc de mon devoir de vous combler, vous qui lisez si fidèlement mes lignes !
Pour mémoire,
je vous rappelle que les éditions Attila se sont lancées depuis un peu plus de trois ans dans l’édition, voire réédition, et surtout, la traduction des œuvres complètes de cet auteur allemand immense. La première parution aura été « Fuck America », puis « Le Nazi et le Barbier ». En 2012, nous avons pu, et ce pour la première fois en France, nous plonger dans « Nacht », « Nuit », à mon avis son chef-d’œuvre, et que j’ai, donc, choisi de vous chroniquer.
Premier roman d’Edgar Hilsenrath (Troisième roman paru aux éditions Attila), « Nuit » aura nécessité huit années d’écriture et de réécriture inlassable, puis, fut à plusieurs reprises, refusé par les éditeurs, retiré de la vente, tant la crudité, la violence du texte était pour eux choquante, indécente. En effet, ce qui caractérise « Nuit », c’est l’hyper-réalisme de son style dans lequel l’humanité n’a plus sa place, plus aucune place…
« Nuit » nous plonge... La suite sur
http://livredelire.com/2012/11/26/nuit-de-edgar-hilsenrath/
Un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature allemande
Edgar Hilsenrath est très connu pour ses romans sur l'Holocauste, toujours écrit avec justesse, sans prise de position ni pathos, où il raconte seulement la vérité.
Ce roman c'est raconter le ghetto et la nuit qui l'entoure. Une nuit sans fin, où le jour n'arrive qu'à la réouverture du ghetto à la fin de la guerre...
Un gros bébé qui est un cri à la Vie, un poème en prose sombre mais sublime, avec une pointe d'espoir et un humour décalé, toujours.