Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'est devenue l'agriculture

Par : Fabrice Nicolino

Disponible d'occasion :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages123
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.148 kg
  • Dimensions12,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-35766-084-7
  • EAN9782357660847
  • Date de parution17/09/2015
  • CollectionLettre à
  • ÉditeurLes Echappés

Résumé

Dans cette lettre à un paysan de 90 ans, Fabrice Nicolino revient, avec la verve, la précision et la limpidité qu'on lui connaît, sur les révolutions qui ont ébranlé l'agriculture : la standardisation à outrance et la mécanisation des cultures et de l'élevage, l'utilisation des pesticides et des engrais, l'influence grandissante des ingénieurs agronomes, le remembrement des terres, la limitation des semences, la mise de l'agriculture au service de l'industrialisation.
Et aujourd'hui, le braquage des terres à l'étranger pour pallier le manque de surface agricole. Il déplore ces "commandos français venus de l'Inra, de la recherche, de la haute administration, du syndicalisme paysan officiel" qui, "enivrés d'Amérique", ont sauté "sur les campagnes, fusillant sans jugement quelques millions de paysans", "enfermant à triple tour veaux, vaches et cochons, inondant les champs de nouvelles molécules chimiques, et finissant la journée en se tapant dans le dos de contentement." Reste aujourd'hui une question : "Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis, écrit-il.
(...) Mon vieux Raymond, (...) ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible. Un autre monde reste à construire." Dans ce texte percutant, Fabrice Nicolino nous bouscule et appelle à retrouver la raison ainsi que, pour citer Paul Ricoeur, "la simplicité des choix fondamentaux".
Dans cette lettre à un paysan de 90 ans, Fabrice Nicolino revient, avec la verve, la précision et la limpidité qu'on lui connaît, sur les révolutions qui ont ébranlé l'agriculture : la standardisation à outrance et la mécanisation des cultures et de l'élevage, l'utilisation des pesticides et des engrais, l'influence grandissante des ingénieurs agronomes, le remembrement des terres, la limitation des semences, la mise de l'agriculture au service de l'industrialisation.
Et aujourd'hui, le braquage des terres à l'étranger pour pallier le manque de surface agricole. Il déplore ces "commandos français venus de l'Inra, de la recherche, de la haute administration, du syndicalisme paysan officiel" qui, "enivrés d'Amérique", ont sauté "sur les campagnes, fusillant sans jugement quelques millions de paysans", "enfermant à triple tour veaux, vaches et cochons, inondant les champs de nouvelles molécules chimiques, et finissant la journée en se tapant dans le dos de contentement." Reste aujourd'hui une question : "Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis, écrit-il.
(...) Mon vieux Raymond, (...) ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible. Un autre monde reste à construire." Dans ce texte percutant, Fabrice Nicolino nous bouscule et appelle à retrouver la raison ainsi que, pour citer Paul Ricoeur, "la simplicité des choix fondamentaux".
Ma tata Thérèse
4.5/5
Fabrice Nicolino, Catherine Meurisse
Poche
14,50 €