En arrivant à Paris, en juillet 1908, Gibran jouit déjà d'une vaste renommée au Proche-Orient où ses deux recueils, Les Nymphes des prairies et Les Esprits rebelles, suscitent autant d'ennemis acharnés que de partisans inconditionnels. Il a alors vingt-cinq ans. Dans ses bagages traîne un manuscrit inachevé, Les Ailes brisées, et sans doute est-il conscient de la secousse que va provoquer cette œuvre dont il dîna plus tard qu'elle " constitue, dans la littérature arabe, un tournant semblable à celui que représente Coleridge dans la littérature anglaise ". Car il s'agit tout simplement du premier, ou de l'un des premiers romans de langue arabe.
En arrivant à Paris, en juillet 1908, Gibran jouit déjà d'une vaste renommée au Proche-Orient où ses deux recueils, Les Nymphes des prairies et Les Esprits rebelles, suscitent autant d'ennemis acharnés que de partisans inconditionnels. Il a alors vingt-cinq ans. Dans ses bagages traîne un manuscrit inachevé, Les Ailes brisées, et sans doute est-il conscient de la secousse que va provoquer cette œuvre dont il dîna plus tard qu'elle " constitue, dans la littérature arabe, un tournant semblable à celui que représente Coleridge dans la littérature anglaise ". Car il s'agit tout simplement du premier, ou de l'un des premiers romans de langue arabe.