Le socialisme des intellectuels
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- Nombre de pages332
- PrésentationBroché
- Poids0.54 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-84621-006-3
- EAN9782846210065
- Date de parution27/09/2001
- CollectionEssais et documents
- ÉditeurParis - Max Chaleil
Résumé
Penseur polonais écrivant en russe, Jan Waclav Makhaïski, fréquenta longuement, à la fin du XIXe siècle, les milieux révolutionnaires russes et internationaux, en particulier au cours de ses années d'exil en Sibérie. A la suite d'une réflexion approfondie sur les classiques du marxisme, il aboutit à une conclusion extrême.
Pour lui, l'idéologie socialiste dissimule, en fait, les intérêts d'une nouvelle classe ascendante : les travailleurs intellectuels. Ces " capitalistes du savoir " utilisent leurs compétences dans la direction et la gestion du système dominant pour séduire les prolétaires, afin d'évincer les anciens possédants, " capitalistes de l'avoir ", non pour détruire le capitalisme, mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts. Dans cette nouvelle perspective de la lutte de classes, le clivage historique et idéologique ne se situe plus entre bourgeoisie et prolétariat, mais entre dirigeants et exécutants. Une analyse partagée par plusieurs théoriciens contemporains de Makhaïski, ou qui lui succéderont.
Ce livre-clé permet de mieux comprendre l'évolution des socialistes et des gauchistes soixante-huitards, hier détracteurs du capitalisme au nom du prolétariat et de l'avenir d'une société radieuse, aujourd'hui ses partenaires conciliants au nom du bien public, tout cela pour sauvegarder leur place-charnière dans le système.
L'expérience historique, avec l'échec du projet d'émancipation du mouvement ouvrier au XXe siècle, illustre de manière saisissante la thèse de Makhaïski. Celle-ci prend forme sous nos yeux à travers divers textes publiés de 1898 à 1918.
Penseur polonais écrivant en russe, Jan Waclav Makhaïski, fréquenta longuement, à la fin du XIXe siècle, les milieux révolutionnaires russes et internationaux, en particulier au cours de ses années d'exil en Sibérie. A la suite d'une réflexion approfondie sur les classiques du marxisme, il aboutit à une conclusion extrême.
Pour lui, l'idéologie socialiste dissimule, en fait, les intérêts d'une nouvelle classe ascendante : les travailleurs intellectuels. Ces " capitalistes du savoir " utilisent leurs compétences dans la direction et la gestion du système dominant pour séduire les prolétaires, afin d'évincer les anciens possédants, " capitalistes de l'avoir ", non pour détruire le capitalisme, mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts. Dans cette nouvelle perspective de la lutte de classes, le clivage historique et idéologique ne se situe plus entre bourgeoisie et prolétariat, mais entre dirigeants et exécutants. Une analyse partagée par plusieurs théoriciens contemporains de Makhaïski, ou qui lui succéderont.
Ce livre-clé permet de mieux comprendre l'évolution des socialistes et des gauchistes soixante-huitards, hier détracteurs du capitalisme au nom du prolétariat et de l'avenir d'une société radieuse, aujourd'hui ses partenaires conciliants au nom du bien public, tout cela pour sauvegarder leur place-charnière dans le système.
L'expérience historique, avec l'échec du projet d'émancipation du mouvement ouvrier au XXe siècle, illustre de manière saisissante la thèse de Makhaïski. Celle-ci prend forme sous nos yeux à travers divers textes publiés de 1898 à 1918.