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Dans Le Promeneur des Aravis Georges Bogey dit le cheval, la fourmi, l’orage, le tas de haricots à équeuter, les lieux, les chemins, la montagne, le torrent, les saisons, l’enfance, les gens. Car, lorsque les choses existent sans être dites, c’est que l’humanité et la poésie sont absentes. Emboitons son pas, et partons en « promenade » avec lui, entre poésie et philosophie, humour et gravité, mémoire et présent.
Et si ces « récits vagabonds », succession de faits, d’impressions, de sensations, de souvenirs, se déroulent dans le massif des Aravis, c’est parce que l’auteur y vit et le parcourt chaque jour. Mais, comme il le fait en lisant d’autres « promeneurs » (Bashô, Walser…), le lecteur pourra aisément, à la lecture de ces textes, voyager en d’autres lieux.