Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment assurer la cohérence du récit lorsque le narrateur, un universitaire d'âge mur, qui a perdu son épouse et sa fille dans un accident de voiture,...
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Résumé
Comment assurer la cohérence du récit lorsque le narrateur, un universitaire d'âge mur, qui a perdu son épouse et sa fille dans un accident de voiture, renonce à vivre pour se réfugier dans l'exil du chagrin et dans une indifférence apathique que certains prennent à tort pour du détachement " cool " ? Une œuvre d'art, un étang gelé où évoluent des patineurs, une performance artistique où une jeune étudiante se rase le sexe en public deviennent alors les motifs fragmentaires d'une trame à jamais déchirée. Mais si le monde a perdu jusqu'à son nom (et la fiction son intégrité, son motif dans le tapis jamesien), le moment est peut-être venu pour Mike Reed (et pour le lecteur) de se laisser aller à l'improvisation de la vie en pariant que le monde retrouvera alors sinon son nom, du moins l'excitation suffocante ressentie devant ce sexe féminin dévoilé publiquement, cette " origine du monde " qui permet au narrateur de faire son deuil du deuil.