La Violence Urbaine. A Contre-Courant Des Idees Recues

Par : Charles Szlakmann

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions13,4 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-221-07329-0
  • EAN9782221073292
  • Date de parution01/10/1992
  • CollectionRéponses
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

La violence est là. Et avec elle l'insécurité. Mais sur les causes de la délinquance, nous avons tous entendu un certain nombre de discours convenus, qui ne s'accordent pas avec les faits. Ceux-ci sont pourtant têtus. Et l'auteur explore systématiquement les chiffres, les enquêtes, les statistiques. Ses conclusions surprennent : non, le chômage n'engendre pas nécessairement la délinquance. Non, les voleurs ne dévalisent pas les riches, mais bien souvent les pauvres. Non, ils ne volent pas pour manger, mais pour s'approprier des objets de luxe, revendables ou non. Beaucoup d'intellectuels ont traité par le mépris le simple désir des Français de vivre en paix, qu'ils ont condamné sans appel sous le nom d'idéologie sécuritaire". En revanche, nos clercs ont légitimé la violence et idéalisé le délinquant, en le confondant avec un Robin des Bois luttant pour la justice sociale (souvenons-nous de Mesrine). La réalité est moins glorieuse. A force de vouloir détruire la Loi, on a tué chez certains jeunes tout respect de l'autre et du bien d'autrui. C'est là qu'est la racine du mal. Un mal qui laisse à la jeunesse un goût de désespoir et de violence, parce qu'il leur a fait perdre ces quelques repères sans lesquels il n'y a pas de société démocratique possible.
La violence est là. Et avec elle l'insécurité. Mais sur les causes de la délinquance, nous avons tous entendu un certain nombre de discours convenus, qui ne s'accordent pas avec les faits. Ceux-ci sont pourtant têtus. Et l'auteur explore systématiquement les chiffres, les enquêtes, les statistiques. Ses conclusions surprennent : non, le chômage n'engendre pas nécessairement la délinquance. Non, les voleurs ne dévalisent pas les riches, mais bien souvent les pauvres. Non, ils ne volent pas pour manger, mais pour s'approprier des objets de luxe, revendables ou non. Beaucoup d'intellectuels ont traité par le mépris le simple désir des Français de vivre en paix, qu'ils ont condamné sans appel sous le nom d'idéologie sécuritaire". En revanche, nos clercs ont légitimé la violence et idéalisé le délinquant, en le confondant avec un Robin des Bois luttant pour la justice sociale (souvenons-nous de Mesrine). La réalité est moins glorieuse. A force de vouloir détruire la Loi, on a tué chez certains jeunes tout respect de l'autre et du bien d'autrui. C'est là qu'est la racine du mal. Un mal qui laisse à la jeunesse un goût de désespoir et de violence, parce qu'il leur a fait perdre ces quelques repères sans lesquels il n'y a pas de société démocratique possible.