Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il n'y a pas de " guerre des civilisations " - du moins pas au sens où celle-ci devrait supposer, comme le pensait Samuel Huntington, un affrontement...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Il n'y a pas de " guerre des civilisations " - du moins pas au sens où celle-ci devrait supposer, comme le pensait Samuel Huntington, un affrontement qui tiendrait à l'" essence " qu'on attribue à chacune d'elles au regard d'une compréhension toujours partielle et partiale, instrumentale et caricaturale de ce qu'on imagine les caractériser. Et pourtant, l'hypothèse d'une impossible coexistence entre des communautés se reconnaissant des " appartenances différentes " ne cesse de revenir sur le devant de la scène et se prête aux manipulations politiques les plus hasardeuses - comme l'est, en France par exemple, l'existence d'un " ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration ". Il faut donc en reprendre la réfutation : il n'y a pas d'hostilité (d'essence) entre les civilisations, mais il y a la lutte nécessaire que chacune d'elles mène, en tant que processus, contre la vie pulsionnelle des individus qui se réclament de l'une ou l'autre d'entre elles. Et ce qui se produit alors, c'est la constitution diversifiée des surmoi, dont cette lutte fait son arme principale - et, partout dans le monde, la concurrence des forces politiques, idéologiques et religieuses qui en ont pris le contrôle pour exercer et conserver leur emprise sur la vie. C'est de ces forces que vient le danger, c'est elles qui doivent être contrées. Mais de quel poids pèsent les discours qui se contentent d'en appeler au " dialogue des civilisations " ? Suffit-il d'exiger que les différences soient " tolérées " pour endiguer la violence ? Et si tel n'est pas le cas, comment penser un au-delà de la tolérance ?
Sommaire
LA GUERRE DES CIVILISATIONS
LES ETAGES DE LA RECONNAISSANCE (OU L'AU-DELA DE LA TOLERANCE)