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Emouvant
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XXe siècle
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Bouleversant
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sud des Etats-Unis
J’ignorais qu’il s’agissait d’un roman épistolaire avant de relire la quatrième de couverture. Et contrairement à mes appréhensions, il n’est pas du tout triste ou plombant. Bien sûr, les thèmes abordés sont graves. Au travers des destins croisés de Celie et Nettie, l’auteur évoque le racisme des blancs envers les noirs dans le Sud des Etats-Unis, le patriarcat et la violence imposés aux femmes au sein de la communauté noire, les mutilations génitales, la domination des Blancs et la manière dont ils ont exploité les populations locales en Afrique, l’inceste, la maladie,
… et j’en passe. Mais la force de la romancière est de raconter ces réalités sans apitoyer le lecteur, sans pathos, même avec un grand humour parfois. Car certains passages relèvent d’une grande cocasserie. Il faut dire que les protagonistes imaginés par Alice Walker sont de la trempe des grands personnages, ceux qu’on n’oublie pas, qu’on continue à porter en soi une fois la dernière page tournée. Que ce soit Celie, qui supporte tout en silence ou Nettie qui a pris son destin en mains. Ou encore Shug et Sofia, ces femmes aux caractères forts, qui ne s’en laissent pas conter par les hommes et leur mènent la vie dure. Ces derniers n’ont pas souvent le beau rôle dans ce récit, tout comme les Blancs, souvent perçus comme oppresseurs.
Un grand roman, magnifique ! Un coup de cœur.
Un grand roman
J’ignorais qu’il s’agissait d’un roman épistolaire avant de relire la quatrième de couverture. Et contrairement à mes appréhensions, il n’est pas du tout triste ou plombant. Bien sûr, les thèmes abordés sont graves. Au travers des destins croisés de Celie et Nettie, l’auteur évoque le racisme des blancs envers les noirs dans le Sud des Etats-Unis, le patriarcat et la violence imposés aux femmes au sein de la communauté noire, les mutilations génitales, la domination des Blancs et la manière dont ils ont exploité les populations locales en Afrique, l’inceste, la maladie, … et j’en passe. Mais la force de la romancière est de raconter ces réalités sans apitoyer le lecteur, sans pathos, même avec un grand humour parfois. Car certains passages relèvent d’une grande cocasserie. Il faut dire que les protagonistes imaginés par Alice Walker sont de la trempe des grands personnages, ceux qu’on n’oublie pas, qu’on continue à porter en soi une fois la dernière page tournée. Que ce soit Celie, qui supporte tout en silence ou Nettie qui a pris son destin en mains. Ou encore Shug et Sofia, ces femmes aux caractères forts, qui ne s’en laissent pas conter par les hommes et leur mènent la vie dure. Ces derniers n’ont pas souvent le beau rôle dans ce récit, tout comme les Blancs, souvent perçus comme oppresseurs.
Un grand roman, magnifique ! Un coup de cœur.