La bataille de la route
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- Nombre de pages118
- PrésentationBroché
- Poids0.16 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-84446-167-4
- EAN9782844461674
- Date de parution30/09/2010
- CollectionCultures mobiles
- ÉditeurDescartes & Cie
Résumé
La Bataille de la route propose une plongée dans le monde violent de la mobilité, sur tous les territoires, de la ville à la campagne, de la rue à la route. Enjeu de la bataille, l'espace public, qui se comprend de la voirie aux esprits, voit se nouer alliances et oppositions entre les modes de transport : l'automobile et l'autobus de l'entre-deux-guerres n'étaient-ils pas alliés lorsqu'il s'est agi d'habituer la société française à l'automobilisme autant que d'équiper la voirie de revêtements qui leur fussent adaptés ? Mais la congestion des Trente Glorieuses provoqua leur divorce, concrètement matérialisé par le couloir d'autobus. Pour survivre dans cette jungle, la principale stratégie consiste effectivement à s'assurer un territoire rigide et bien à soi. Donc à abandonner ce qui caractérise les systèmes de mobilité : leur souplesse. Un décalage s'insinue ainsi entre un discours qui fait de la souplesse la principale qualité de la modernité contemporaine et la réalité des pratiques et ambitions des acteurs de cette bataille de la route.
La Bataille de la route propose une plongée dans le monde violent de la mobilité, sur tous les territoires, de la ville à la campagne, de la rue à la route. Enjeu de la bataille, l'espace public, qui se comprend de la voirie aux esprits, voit se nouer alliances et oppositions entre les modes de transport : l'automobile et l'autobus de l'entre-deux-guerres n'étaient-ils pas alliés lorsqu'il s'est agi d'habituer la société française à l'automobilisme autant que d'équiper la voirie de revêtements qui leur fussent adaptés ? Mais la congestion des Trente Glorieuses provoqua leur divorce, concrètement matérialisé par le couloir d'autobus. Pour survivre dans cette jungle, la principale stratégie consiste effectivement à s'assurer un territoire rigide et bien à soi. Donc à abandonner ce qui caractérise les systèmes de mobilité : leur souplesse. Un décalage s'insinue ainsi entre un discours qui fait de la souplesse la principale qualité de la modernité contemporaine et la réalité des pratiques et ambitions des acteurs de cette bataille de la route.