Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Moyen Age et érotisme: les deux termes paraissent contradictoires. Ils ne le sont pas et l'on découvrira que la civilisation médiévale, taxée à...
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Moyen Age et érotisme: les deux termes paraissent contradictoires. Ils ne le sont pas et l'on découvrira que la civilisation médiévale, taxée à tort d'obscurantisme. fut extrêmement inventive dans les domaines du désir et de la sexualité. À la fin du XIe siècle, les premiers troubadours chantent la sensualité, la femme, l'adultère, et c'est bien la une conception neuve de l'amour, en rupture avec l'héritage antique, qui se met en place. Bientôt, la matière de Bretagne prône à :Son tour une sexualité passionnelle où la femme joue un rôle d'initiatrice. Au XIIIe siècle, le Roman de la Rose signe avec éclat la dégradation du grand rêve courtois. Ces différents courants ont une influence progressive sur les comportements amoureux en Occident. A y voir de près, l'Eglise est partagée : les tenants du refus du plaisir y affrontent les femmes mystiques, d'Hildegarde de Bingen aux béguines, qui nouent de brûlantes épousailles avec le divin. Loin de ces effusions mystiques, les fabliaux où le sexe s'affiche crûment, les chansons des goliards, l'obscénité de nombre de sculptures, les rites carnavalesques évoquent une sexualité pulsionnelle, liée à des traditions populaires très peu chrétiennes. En définitive, l'érotisme médiéval, riche et contrasté. ne cesse de nous surprendre et de nous interroger. C'est un grand et beau sujet dont l'histoire n'avait jamais été écrite.
Arnaud de la Croix est philosophe de formation. On doit à ce jeune historien, qui aborde le Moyen Age avec un regard neuf, Les Templiers, Au cœur des croisades, 2002. Ses ouvrages sont traduits en plusieurs langues.