Jouer et philosopher
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- Nombre de pages254
- PrésentationBroché
- Poids0.36 kg
- Dimensions15,2 cm × 21,7 cm × 2,0 cm
- ISBN2-13-048734-3
- EAN9782130487340
- Date de parution13/07/1998
- Collectionpratiques théoriques
- ÉditeurPUF
Résumé
Qu'est-ce qu'un jeu ? Que faisons-nous lorsque nous jouons ? Ces deux questions inséparables font l'objet de ce livre. Elles l'ancrent dans une interrogation qui part de l'étude des pratiques concrètes et quotidiennes. Que sont ces jeux auxquels nous jouons ? Comment les classer ? Que disons-nous lorsque nous proposons à des amis, sans autres précisions : " On fait un jeu ? " Qu'est-ce qui fait la spécificité du jeu ? Comment cela fonctionne-t-il ? Quels types d'activité y déployons-nous ? Et pourquoi les jeux nous plaisent-ils ?
Il faut regarder les autres jouer, jouer soi-même, lire les manuels de jeu. Il faut aussi étudier la compréhension du jeu et des joueurs que nous offrent, avec une profondeur inégalée, certaines œuvres littéraires. Il faut enfin s'aider non seulement de la lecture des travaux philosophiques, mais de tous ceux qui, dans les différents champs du savoir, analysent le phénomène ludique. On rencontre alors des problèmes de classification et de définition, et, dans ce cadre précis de l'interrogation sur le jeu, on se demande ce que sont structure et compétence, ruse et prudence, espace et temps, contrat et conflit, conscience et plaisir. Surtout, en tâchant simplement de saisir ce qu'est une règle du jeu, on se rend compte qu'il convient de repenser le rapport de la liberté et de la légalité, concepts fondamentaux de l'anthropologie philosophique, si l'on veut seulement parvenir à comprendre ce que l'on fait quand on joue. Par où l'on s'aperçoit qu'à s'interroger sérieusement sur la plus futile de nos pratiques, on pourrait finir par se connaître un peu mieux soi-même.
Qu'est-ce qu'un jeu ? Que faisons-nous lorsque nous jouons ? Ces deux questions inséparables font l'objet de ce livre. Elles l'ancrent dans une interrogation qui part de l'étude des pratiques concrètes et quotidiennes. Que sont ces jeux auxquels nous jouons ? Comment les classer ? Que disons-nous lorsque nous proposons à des amis, sans autres précisions : " On fait un jeu ? " Qu'est-ce qui fait la spécificité du jeu ? Comment cela fonctionne-t-il ? Quels types d'activité y déployons-nous ? Et pourquoi les jeux nous plaisent-ils ?
Il faut regarder les autres jouer, jouer soi-même, lire les manuels de jeu. Il faut aussi étudier la compréhension du jeu et des joueurs que nous offrent, avec une profondeur inégalée, certaines œuvres littéraires. Il faut enfin s'aider non seulement de la lecture des travaux philosophiques, mais de tous ceux qui, dans les différents champs du savoir, analysent le phénomène ludique. On rencontre alors des problèmes de classification et de définition, et, dans ce cadre précis de l'interrogation sur le jeu, on se demande ce que sont structure et compétence, ruse et prudence, espace et temps, contrat et conflit, conscience et plaisir. Surtout, en tâchant simplement de saisir ce qu'est une règle du jeu, on se rend compte qu'il convient de repenser le rapport de la liberté et de la légalité, concepts fondamentaux de l'anthropologie philosophique, si l'on veut seulement parvenir à comprendre ce que l'on fait quand on joue. Par où l'on s'aperçoit qu'à s'interroger sérieusement sur la plus futile de nos pratiques, on pourrait finir par se connaître un peu mieux soi-même.