Germaine de Staël. Une femme en politique

Par : Erik Egnell

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  • Nombre de pages415
  • PrésentationBroché
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-87706-832-1
  • EAN9782877068321
  • Date de parution20/11/2013
  • ÉditeurFallois (Editions de)

Résumé

Les professeurs l'ont négligée. On a considéré qu'elle n'était pas un "premier rôle". Et il est vrai qu'elle n'a pas, littérairement, l'importance de Rousseau ou de Chateaubriand, ni politiquement celle de Robespierre ou de Napoléon. Mais cette relégation en seconde place tient aussi, il faut bien l'avouer, à ce qu'elle est une femme. Or c'est en femme fière de l'être que Germaine de Staël s'est engagée dans la politique tumultueuse de son temps, défendant ses idées par sa plume et son action sur les puissants du jour, donnant l'exemple d'une liberté de pensée et d'expression courageusement assumée.
Elle a été une visionnaire. Elle a vu très tôt dans la République le régime de la réconciliation des Français. Elle a demandé la séparation de l'Eglise et de l'Etat. A travers l'Allemagne et l'Italie, elle a découvert l'Europe des nations. La politique est sa passion, une passion qui lui vaudra une vie tumultueuse et l'usera prématurément. Elle meurt à cinquante ans à peine. Dans une époque où la France se cherche, elle lui aura clairement montré les voies de l'avenir.
Elle est aussi la première femme-écrivain moderne.
Les professeurs l'ont négligée. On a considéré qu'elle n'était pas un "premier rôle". Et il est vrai qu'elle n'a pas, littérairement, l'importance de Rousseau ou de Chateaubriand, ni politiquement celle de Robespierre ou de Napoléon. Mais cette relégation en seconde place tient aussi, il faut bien l'avouer, à ce qu'elle est une femme. Or c'est en femme fière de l'être que Germaine de Staël s'est engagée dans la politique tumultueuse de son temps, défendant ses idées par sa plume et son action sur les puissants du jour, donnant l'exemple d'une liberté de pensée et d'expression courageusement assumée.
Elle a été une visionnaire. Elle a vu très tôt dans la République le régime de la réconciliation des Français. Elle a demandé la séparation de l'Eglise et de l'Etat. A travers l'Allemagne et l'Italie, elle a découvert l'Europe des nations. La politique est sa passion, une passion qui lui vaudra une vie tumultueuse et l'usera prématurément. Elle meurt à cinquante ans à peine. Dans une époque où la France se cherche, elle lui aura clairement montré les voies de l'avenir.
Elle est aussi la première femme-écrivain moderne.