Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Avec la Renaissance, deux mouvements se développent en Europe : les œuvres d'art s'émancipent de plus en plus de toute préoccupation religieuse ou...
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Avec la Renaissance, deux mouvements se développent en Europe : les œuvres d'art s'émancipent de plus en plus de toute préoccupation religieuse ou politique ; les marchés prennent en charge les activités de la société. Les artistes, qui vivaient souvent de commandes et de gratifications, doivent désormais s'inscrire dans un environnement dominé par les lois de l'économie marchande et les attentes d'un public élargi. Aujourd'hui, il en résulte des situations contrastées, allant du starving artist (l'artiste bohème) à la superstar. Les sommes parfois astronomiques atteintes sur les marchés de l'art, du patrimoine, du spectacle vivant et des industries culturelles ne masquent ni la fragilité ni la sous-rémunération de la grande majorité des artistes. Là où le marché devrait servir de levier de promotion, il est souvent vécu comme une fatalité. Certains observateurs se sont alors demandés si les artistes ne pouvaient pas trouver de nouvelles sources de revenus en mettant leur art au service d'autres valeurs : une créativité économique enrichie, une intégration sociale améliorée, des territoires plus attractifs. Ces nouveaux marchés sont pourtant loin d'améliorer la condition des artistes, alors soumis à des donneurs d'ordre pour qui la culture n'est qu'un instrument parmi d'autres. Entre un art pour l'art qui entend ignorer le marché et un art en tout qui accepterait de s'y diluer, les risques sont nombreux et les démarches chaotiques. Invention de l'art et fatalité de la condition des artistes semblent toujours aller de pair, à moins qu'Internet et la révolution numérique n'offrent une nouvelle renaissance à leur créativité.
Sommaire
L'INVENTION DE L'ART
Avant la séparation entre artisanat et beaux-arts
Les prémisses de l'autonomie des artistes : la Renaissance
La grande division
L'apothéose de l'art
Vers une redéfinition de l'art ?
LE MAUVAIS SORT FAIT AUX ARTISTES DANS UNE ECONOMIE DE MARCHE
Quelques repères historiques
Tableau de bord économique des artistes
Le marché de l'art est-il un marché ?
Le monde de l'art contemporain : marché ou système ?
LA LEGITIMATION DE L'ART PAR L'ECONOMIE
L'utilisation de l'art pour humaniser l'économie
L'utilisation de l'art pour améliorer la qualité des produits et services
Le ré-enchantement des lieux de consommation
L'utilisation de l'art pour renforcer l'image des entreprises
LA LEGITMATION DE L'ART PAR LE SOCIAL
Un débat aux versants souvent contradictoires : Jean-Jacques Rousseau
Les thèses de l'art " bon pour nous "
L'approche par les valeurs extrinsèques
Les valeurs sociales de l'art constituent-elles une opportunité pour les artistes ?
Du social au politique
LA LEGITMATION DE L'ART PAR LE TERRITOIRE
Les politiques culturelles au service de la ville
Les retombées variables du tourisme culturel
L'attractivité culturelle : un concept à manier avec précaution
Quelle place pour les artistes dans le développement local ?
Xavier Greffe est Professeur à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, où il dirige le programme doctoral d'économie des arts et des médias. Il est aussi expert dans ces domaines auprès de l'Unesco et de l'OCDE.