Antispéciste. Réconcilier l'humain, l'animal, la nature

Par : Aymeric Caron

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  • Nombre de pages496
  • PrésentationBroché
  • Poids0.526 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-35949-498-3
  • EAN9782359494983
  • Date de parution07/04/2016
  • ÉditeurDon Quichotte

Résumé

Certains en possèdent déjà : les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, et les cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens présentent une sensibilité et une intelligence similaires.
Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes. Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. A l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes.
L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis 2000 ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins.
Surtout, l'animalisme s'inscrit dans une logique d'écologie politique, éloignée de celle incarnée dans les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite, mais en symbiose avec toutes les formes de vivant.
Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court-terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de " profit ". Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néo-libéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés.
Certains en possèdent déjà : les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, et les cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens présentent une sensibilité et une intelligence similaires.
Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes. Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. A l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes.
L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis 2000 ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins.
Surtout, l'animalisme s'inscrit dans une logique d'écologie politique, éloignée de celle incarnée dans les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite, mais en symbiose avec toutes les formes de vivant.
Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court-terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de " profit ". Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néo-libéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Bien moins insupportable en bouquin
Même si le personnage médiatique vous agace, vous pouvez y aller, on ne le retrouve pas dans ces pages !
Même si le personnage médiatique vous agace, vous pouvez y aller, on ne le retrouve pas dans ces pages !
RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Voilà un essai tout à fait passionnant et très important. Aymeric Caron démontre ici qu'il est beaucoup qu'un bateleur de plateaux télé et c'est heureux. Il est aussi un penseur exigeant et engagé et la découverte de cet ouvrage donne justement beaucoup à penser. D'abord une petite explication pour ceux qui serait dérouter par le titre : "le spécisme" consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Les hommes ont ainsi placé les femmes en second rideau - certains tiendraient d'ailleurs à continuer… - et pour ne pas s'arrêter en si bon chemin nous avons appliqué le "spécisme" aux animaux. Ainsi le chien et le cochon sont traités de manière très différentes, les premiers recevant toute notre affection, les seconds étant juste considérés comme des objets de productions à cycle court : reproduction, engraissage, abattage, pour finir dans l'assiette du consommateur. La thèse de Caron est la suivante : tous les "ismes" - socialisme, communisme, capitalisme, … - ont fait naufrage et aujourd'hui l'écologie ne doit plus se comprendre comme une agitation superficielle mais bien comme une pensée profonde qui traitera les racines du mal. A ce titre le l'animalisme se présente comme un antispécisme qui propose de promouvoir d'authentiques droits des animaux et du coup refonde la place de l'homme dans le monde contemporain. En d'autres termes quittons les rives cartésiennes de l'animal mécanique qui ne ressent rien pour un humanisme qui intégrerait dans son équation le fait que nous partagions avec l'animal sa capacité à souffrir. "Antispécisme" est vraiment un livre important qui révèle un mouvement profond au coeur même de nos sociétés, un mouvement qui s'approfondira dans les années à venir et qu'il convient de nourrir et de penser de la manière la plus rigoureuse. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Voilà un essai tout à fait passionnant et très important. Aymeric Caron démontre ici qu'il est beaucoup qu'un bateleur de plateaux télé et c'est heureux. Il est aussi un penseur exigeant et engagé et la découverte de cet ouvrage donne justement beaucoup à penser. D'abord une petite explication pour ceux qui serait dérouter par le titre : "le spécisme" consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Les hommes ont ainsi placé les femmes en second rideau - certains tiendraient d'ailleurs à continuer… - et pour ne pas s'arrêter en si bon chemin nous avons appliqué le "spécisme" aux animaux. Ainsi le chien et le cochon sont traités de manière très différentes, les premiers recevant toute notre affection, les seconds étant juste considérés comme des objets de productions à cycle court : reproduction, engraissage, abattage, pour finir dans l'assiette du consommateur. La thèse de Caron est la suivante : tous les "ismes" - socialisme, communisme, capitalisme, … - ont fait naufrage et aujourd'hui l'écologie ne doit plus se comprendre comme une agitation superficielle mais bien comme une pensée profonde qui traitera les racines du mal. A ce titre le l'animalisme se présente comme un antispécisme qui propose de promouvoir d'authentiques droits des animaux et du coup refonde la place de l'homme dans le monde contemporain. En d'autres termes quittons les rives cartésiennes de l'animal mécanique qui ne ressent rien pour un humanisme qui intégrerait dans son équation le fait que nous partagions avec l'animal sa capacité à souffrir. "Antispécisme" est vraiment un livre important qui révèle un mouvement profond au coeur même de nos sociétés, un mouvement qui s'approfondira dans les années à venir et qu'il convient de nourrir et de penser de la manière la plus rigoureuse. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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