Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Chez Vérot, peindre est tout autant une action qu'un résultat, et chaque toile commencée est la promesse de longues heures de solitude quasi amoureuse...
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Résumé
" Chez Vérot, peindre est tout autant une action qu'un résultat, et chaque toile commencée est la promesse de longues heures de solitude quasi amoureuse avec le tableau en train de se faire. La photo, donc, est ce qui lui donne la bonne distance. Elle est moins son modèle - de fait, Vérot n'a que faire d'en restituer l'esthétique - que ce dont il part, pour revenir, par la peinture, vers l'être humain qu'il a photographié. Ses tableaux, à cet égard, sont moins des portraits visant à la ressemblance avec un être vu, que le résultat d'une tentative de revenir vers ce qui a été vu. Nuance de temporalité qui fait toute la différence. L'artiste ne peint pas ce qu'il voit mais ce dont il se souvient. Et dans cet art la mémoire l'emporte souvent sur les yeux ", Pierre Wat.