Gouri sur sa moto, avec une petite remorque accrochée, file sur une route russe en direction de Pripiat, ville fantôme par la « grâce » de l’accident nucléaire de Tchernobyl. Il veut absolument récupérer la porte de la chambre où sa fille Ksenia a fait des dessins.
Tous ces risques pour ça me direz-vous ! Et bien oui et non. Les souvenirs sont accrochés à cette porte. Et puis, il va s’arrêter en chemin, juste avant la zone interdite, chez ses amis Vera et Iakov. Iakov, comme lui était un liquidateur et il en a payé le prix fort. Autour d’un repas, ils feront remonter le temps, se rappelleront les bons moments. A la nuit tombée, Gouri repartira pour Pripiat avec pour protection un simple mouchoir noué sur la bouche. Cette zone est gardée par les soldats et fréquentée par des bandes de voleurs, une zone de violence. Arrivé sur la place devant son ancien appartement, il se souvient de l’époque heureuse où la grande roue, les autos tamponneuses animaient la fête du 1er mai.
Maintenant, il est écrivain public à Kiev, il a eu de la chance de dégoter cet emploi, sa fille Ksenia est très gravement malade, ses amis meurent des suites d’irradiation. Alors, il aidera Iakov à écrire sa lettre d’amour, sa lettre d’adieu à Vera.
Ce livre, très court, est empli d’une belle humanité sur un décor d’apocalypse. Pas de bavardage inutile, pas de phrases grandiloquentes, on sent les silences dont celui de la forêt percé par les chants d’oiseaux. Antoine Choplin m’a séduite. Je vais oser un de mes mauvais jeux de mots : Ce livre irradie d’humanité et de tendresse.
Gouri sur sa moto, avec une petite remorque accrochée, file sur une route russe en direction de Pripiat, ville fantôme par la « grâce » de l’accident nucléaire de Tchernobyl. Il veut absolument récupérer la porte de la chambre où sa fille Ksenia a fait des dessins.
Tous ces risques pour ça me direz-vous ! Et bien oui et non. Les souvenirs sont accrochés à cette porte. Et puis, il va s’arrêter en chemin, juste avant la zone interdite, chez ses amis Vera et Iakov. Iakov, comme lui était un liquidateur et il en a payé le prix fort. Autour d’un repas, ils feront remonter le temps, se rappelleront les bons moments. A la nuit tombée, Gouri repartira pour Pripiat avec pour protection un simple mouchoir noué sur la bouche. Cette zone est gardée par les soldats et fréquentée par des bandes de voleurs, une zone de violence. Arrivé sur la place devant son ancien appartement, il se souvient de l’époque heureuse où la grande roue, les autos tamponneuses animaient la fête du 1er mai.
Maintenant, il est écrivain public à Kiev, il a eu de la chance de dégoter cet emploi, sa fille Ksenia est très gravement malade, ses amis meurent des suites d’irradiation. Alors, il aidera Iakov à écrire sa lettre d’amour, sa lettre d’adieu à Vera.
Ce livre, très court, est empli d’une belle humanité sur un décor d’apocalypse. Pas de bavardage inutile, pas de phrases grandiloquentes, on sent les silences dont celui de la forêt percé par les chants d’oiseaux. Antoine Choplin m’a séduite. Je vais oser un de mes mauvais jeux de mots : Ce livre irradie d’humanité et de tendresse.