L'Adalgisa. Croquis milanais

Par : Carlo-Emilio Gadda
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-02-128758-5
  • EAN9782021287585
  • Date de parution25/06/2015
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille932 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurLe Seuil

Résumé

L'Adalgisa, la Connaissance de la douleur et l'Affreux Pastis de la rue des Merles sont l'ouvre proprement romanesque de Gadda. Les deux premiers ont été écrits simultanément - la Connaissance sur le fond d'une image des Préalpes lombardes, tandis que l'Adalgisa explore le monde de la ville. C'est donc, ici, une sorte d'épopée milanaise au premier quart de ce siècle. Plus que jamais chez Gadda, la satire et la dérision portent la narration : le célèbre dynamisme économique de la métropole du Nord se retourne en portraits de banquiers frauduleux et d'entrepreneurs naïfs en détresse ; les ingénieurs digèrent plus qu'ils n'étudient, ou construisent des ponts qui s'écroulent ; l'aristocratie locale s'incarne dans une vieille harpie à la Goya, la bourgeoisie dans l'obsession de la descendance mâle - et les femmes y sont en proie à une libido difficilement contrôlée en direction de quelques sympathiques marlous qui, eux, préfèrent les servantes venues tout droit de la campagne.
Mais on trouvera aussi bien ici les portraits d'une merveilleuse tendresse et, en particulier, celui d'Adalgisa, qui, après des débuts plus éclatants pour les yeux que pour l'ouïe dans la Traviata, se retrouvera veuve inconsolable époussetant les tombes du cimetière Monumental. Et puis, encore, comme toujours chez Gadda, des descriptions superbes où le regard réaliste s'élève jusqu'à la création d'un grand peintre.
Traduit de l'italien par Jean-Paul Manganaro.
L'Adalgisa, la Connaissance de la douleur et l'Affreux Pastis de la rue des Merles sont l'ouvre proprement romanesque de Gadda. Les deux premiers ont été écrits simultanément - la Connaissance sur le fond d'une image des Préalpes lombardes, tandis que l'Adalgisa explore le monde de la ville. C'est donc, ici, une sorte d'épopée milanaise au premier quart de ce siècle. Plus que jamais chez Gadda, la satire et la dérision portent la narration : le célèbre dynamisme économique de la métropole du Nord se retourne en portraits de banquiers frauduleux et d'entrepreneurs naïfs en détresse ; les ingénieurs digèrent plus qu'ils n'étudient, ou construisent des ponts qui s'écroulent ; l'aristocratie locale s'incarne dans une vieille harpie à la Goya, la bourgeoisie dans l'obsession de la descendance mâle - et les femmes y sont en proie à une libido difficilement contrôlée en direction de quelques sympathiques marlous qui, eux, préfèrent les servantes venues tout droit de la campagne.
Mais on trouvera aussi bien ici les portraits d'une merveilleuse tendresse et, en particulier, celui d'Adalgisa, qui, après des débuts plus éclatants pour les yeux que pour l'ouïe dans la Traviata, se retrouvera veuve inconsolable époussetant les tombes du cimetière Monumental. Et puis, encore, comme toujours chez Gadda, des descriptions superbes où le regard réaliste s'élève jusqu'à la création d'un grand peintre.
Traduit de l'italien par Jean-Paul Manganaro.