Cargo la religion des humiliés du pacifique

Par : Gerald Messadié
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  • Nombre de pages336
  • FormatePub
  • ISBN2-7021-4670-8
  • EAN9782702146705
  • Date de parution05/10/2005
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille547 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurCalmann-Lévy

Résumé

À la fin du XIXe siècle, un explorateur russe, Mikhouho-Maclay, débarque en Nouvelle-Guinée. Il offre aux Papous, fascinés, des métaux et autres objets occidentaux inconnus. Très vite, il est assimilé à un dieu et surnommé l'Homme-Lune. Son départ marquera le début du mythe, le début du pillage de la Nouvelle-Guinée par les Occidentaux et le début des cultes dits « Cargo ».   Le terme anglais cargo, qui signifie cargaison, semblerait donc désigner ces biens matériels, ces produits que les Blancs importaient par mer et par terre et qui émerveillèrent longtemps les Mélanésiens : d'abord des réchauds à alcool, des armes à feu, des clous, ensuite des montres, des radios.
Ignorant tout de la révolution industrielle, les Mélanésiens supposèrent que ces richesses avaient été produites par des puissances surnaturelles. Ces objets, magiques, étaient sans aucun doute fabriqués par les âmes des défunts à l'intention de leurs descendants mélanésiens, mais avaient été détournés par les Blancs. Entre danses rituelles, cultes effrénés et flambées de violence, les rapports que ces peuples entretenaient avec leurs divinités se trouvèrent bouleversés.
Émergea alors une nouvelle religion, la religion la plus jeune du monde.
À la fin du XIXe siècle, un explorateur russe, Mikhouho-Maclay, débarque en Nouvelle-Guinée. Il offre aux Papous, fascinés, des métaux et autres objets occidentaux inconnus. Très vite, il est assimilé à un dieu et surnommé l'Homme-Lune. Son départ marquera le début du mythe, le début du pillage de la Nouvelle-Guinée par les Occidentaux et le début des cultes dits « Cargo ».   Le terme anglais cargo, qui signifie cargaison, semblerait donc désigner ces biens matériels, ces produits que les Blancs importaient par mer et par terre et qui émerveillèrent longtemps les Mélanésiens : d'abord des réchauds à alcool, des armes à feu, des clous, ensuite des montres, des radios.
Ignorant tout de la révolution industrielle, les Mélanésiens supposèrent que ces richesses avaient été produites par des puissances surnaturelles. Ces objets, magiques, étaient sans aucun doute fabriqués par les âmes des défunts à l'intention de leurs descendants mélanésiens, mais avaient été détournés par les Blancs. Entre danses rituelles, cultes effrénés et flambées de violence, les rapports que ces peuples entretenaient avec leurs divinités se trouvèrent bouleversés.
Émergea alors une nouvelle religion, la religion la plus jeune du monde.