Un roman de forêt en hiver, plein de froidures, d'humidités sombres, d'éclats crus.
Un roman où s'inscrivent sur la neige deuils pluriels, apprivoisements protéiformes.
L'écriture y est une volée de copeaux arrachés à la Nature, à sa somptuosité, et une forme de lente troménie autour de son (irréductible) insaisissabilité.
Border la bête, ou une cartographie pour apprivoiser ses fêlures...
Le sujet de Border la bête nous semble proche de celui déroulé dans Sauvagines, de Gabrielle Filteau-Chiba (Folio Gallimard),
et sa langue elle, par sa singularité et ses accents fortement poétiques, le rapproche d'un Printemps sauvages de Douna Loup (Zoé) .
Cependant, l'atmosphère appesantie de brouillards glauques, fait penser à celle qu'on peut trouver dans Les moines de la pluie, de Sophie Loizeau (Le Pommier).
citation
"Je voudrais me déshabiller de ces présences, ne serait-ce qu'une journée. Comme les élans frottant leurs bois massifs contre le tronc des arbres pour en enlever les lambeaux de velours. Je n'ai ni bois ni velours, je ne peux m'extraire de l'exuvie de colère. Il n'y a que des mots."
Un roman de forêt en hiver, plein de froidures, d'humidités sombres, d'éclats crus.
Un roman où s'inscrivent sur la neige deuils pluriels, apprivoisements protéiformes.
L'écriture y est une volée de copeaux arrachés à la Nature, à sa somptuosité, et une forme de lente troménie autour de son (irréductible) insaisissabilité.
Border la bête, ou une cartographie pour apprivoiser ses fêlures...
Le sujet de Border la bête nous semble proche de celui déroulé dans Sauvagines, de Gabrielle Filteau-Chiba (Folio Gallimard),
et sa langue elle, par sa singularité et ses accents fortement poétiques, le rapproche d'un Printemps sauvages de Douna Loup (Zoé) .
Cependant, l'atmosphère appesantie de brouillards glauques, fait penser à celle qu'on peut trouver dans Les moines de la pluie, de Sophie Loizeau (Le Pommier).
citation
"Je voudrais me déshabiller de ces présences, ne serait-ce qu'une journée. Comme les élans frottant leurs bois massifs contre le tronc des arbres pour en enlever les lambeaux de velours. Je n'ai ni bois ni velours, je ne peux m'extraire de l'exuvie de colère. Il n'y a que des mots."