J'évite de lire les histoires tristes habituellement (qui ne sont pas des témoignages), tout simplement car je pense qu'il y a assez de malheur dans le monde, alors à quoi bon en inventer ? Du coup quand on répond à la fameuse question "Pourquoi aimes-tu lire ?" en lisant ce type de livre on ne peut pas répondre "Pour m'évader, découvrir un nouveau monde (...)". Alors au final, à quoi sert-il Nos étoiles contraires est un livre qui se savoure, comme un bonbon qui fond dans la bouche. Je l'ai lu donc avec lenteur et plaisir, tout simplement car je n'avais pas envie de savoir la fin. Mais
pour moi ce livre est un livre qui se lit en deux temps, en deux lectures. La première lecture est pour l'histoire en elle-même, les sentiments, la découverte ; puis une deuxième lecture est nécessaire pour bien comprendre tous les messages que cherchent à nous faire passer l'auteur.
Hazel Grace & Augustus sont nos deux héros. On apprend à connaitre leurs souffrances et leurs combats, mais aussi leurs joies et leurs triomphes. On apprécie les personnages non pas car ils souffrent - l'auteur ne veut pas qu'on ait pitié d'eux - mais pour leur caractère et leur personnalité. Je me suis laissé plonger dans le livre avec une facilité déconcertante pour un thème pareil, et aux côtés d'Hazel et Gus j'ai passé un moment très fort. De plus, ils apportent une bonne dose d'humour au livre, un peu décalé. La preuve : j'ai presque autant rit que pleurer !
Nos étoiles contraires n'est pas un livre sur le cancer, c'est une ode à la vie. Le cancer n'est donc pas en soi le sujet principal du livre. Ce roman m'a énormément fait réfléchir, mais il ne m'a pas bouleversé à proprement parler. Ce livre donne une leçon de vie incroyable... pour ceux qui n'en ont pas encore compris la véritable valeur. Or, je savais déjà la chance que j'avais d'être en vie...
En refermant Nos étoiles contraires, j'ai compris que ce livre n'était pas pour les personnes atteintes du cancer. Ce livre nous bouleverse à nous, lecteur en bonne santé (ou du moins n'ayant pas de cancer), pas à ceux qui en ont vraiment besoin. C'est donc ce que je reproche à l'auteur, j'aurais préféré que ce livre s'adresse (et touche) les cancéreux, car ils en ont mille fois plus besoin que nous. De plus, est-ce-que les fonds de ce livre reviennent à une association qui lutte contre le cancer ? Non. Ce livre nous apprend à vivre, à apprécier la vie à sa juste valeur, mais je doute sincèrement qu'il puisse aider les cancéreux, leur redonner espoir - au contraire.
Ce livre est une perle, un énorme coup de coeur pour moi. John Green nous offre avec ce roman une histoire émouvante et poignante qui bouleversera votre vision de la vie.
J'ai adoré, je l'ai relu, j'ai encore aimé !
C'est bien la première fois que j'entends parler d'un sujet pareil de cette façon ! Je m'attendais à un roman larmoyant, pas du tout ! C'est au contraire un roman plein d'humour, qui a de la répartie et beaucoup d'esprit. On ne peut que s'attacher aux personnages qui sont à la fois si fort et si fragiles (au niveau de la santé, mais pas du caractère). Si Hazel est fan du livre « Une impériale affliction », je suis quant à moi, déjà fan de « Nos étoiles contraires », que je me verrais bien relire de temps à autre, comme elle.