En cours de chargement...
Ineko souffre d'une étrange maladie : des moments de cécité partielle qui l'empêche de voir tel objet, telle partie de son corps ou de celui de son amant Hisano. Sur le chemin du retour de l'hôpital psychiatrique où ils viennent de la faire enfermer, dans un paysage étincelant de pissenlits en fleur, la mère de la jeune fille et Hisano poursuivent une conversation étrange : une ronde parolière semée de réminiscences, de questionnements saugrenus, de réflexions surréalistes.
Inédit en France, ce roman inachevé dévoile une nouvelle facette de la virtuosité littéraire de Kawabata. On y retrouve le goût de l'ellipse et de l'ambiguïté inhérent à son univers, sur lequel plane ici encore le thème obsédant du désir et de la mort.
Une déception
Bien que j'aime Kawabata, j'avoue que ce livre ne m'a pas beaucoup emballée. J'ai trouvé ce livre un peu sans fin et sans véritable but, ce qui est appuyé par le fait qu'il n'a en plus pas de fin.
En fait, durant cette lecture, j'ai eu l'impression d'avoir assisté à un dialogue de sourd et un dialogue de fou. le sujet tournait toujours autour des mêmes points, c'était toujours les mêmes questions posaient sous différentes formes, c'était les mêmes doutes, les mêmes délicatesses, les mêmes demandes, pour faire court je me suis ennuyée.
Pour être franche, je n'ai pas trouvé beaucoup de consistance à ce bouquin, certes la folie et la souffrance tiennent une grande place, mais l'auteur a su mieux faire dans d'autres livres. Ici la folie peut toucher à divers niveaux tout le monde, mais pourtant, enfin de mon point de vu, rien d'inquiétant et de palpitant là-dessus, pas de quoi en faire toute une histoire. Quant à la souffrance sur laquelle l'auteur s'arrête aussi, dut aux souffrances, aux épreuves passées, on ne leur accorde finalement que l'importance qu'on veut bien leur donner… Et là en plus c'était trop personnel pour eux, pour que ça le soit pour moi.
En résumé, je ressors de cette lecture très mitigée et avec cette sensation d'avoir tourné en rond.