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Depuis les années 60, Pierre Achard s ? est aperçu que leur "dernière scène" - ou "Final-cut" - était souvent un film en soi, une tragédie secrète d ? autant plus troublante que la fiction y rejoignait définitivement la réalité, que les stars y jouaient le rôle de leur vie, face à un adversaire pire que Jack Palance, Lee Van Cleef et Richard Widmark réunis : leur destin. Qu ? ils n ? étaient jamais aussi grands, beaux et bien sûr vrais qu ? à cette seconde-là, leur dernière heure, face à l ? ultime caméra, les Bogart, Flynn, Gable, Clift, Wayne, Power, Hudson, Monroe, Mansfield, Valentino, Dean, Ladd, Wood, Hepburn, etc.
Et que cette dernière séquence valait d ? être mise en scène, comme on écrit un roman. Presque policier, genre "enquête à Malibu" , de piscine en yacht et de baignoire en boudoir, avec une centaine de victimes et un seul coupable : Hollywood. Ainsi sont racontés dans ce texte une foule de destins fabuleux, de seconds couteaux brisés, dont chacun pourrait être un film. Connaissez-vous l ? histoire de Jeff Chandler ou d ? Audie Murphy ? La réalité s ? est ainsi révélée bien plus spectaculaire, émouvante, cinématographique et l ? écrire, c ? était forcément raconter la mort d ? Hollywood, le vrai, celui des années 20 à 60.
Ainsi sont mises en scène ces dernières heures, l ? aurore fatale ou le verre aux somnifères, les tapis verts et les roulettes russes ? Ce livre est donc consacré à un petit royaume continuellement ensoleillé, fût-ce aux sunlights, où, de temps en temps, tombait une étoile du ciel sur les trottoirs, un météore en technicolor.