Re-commencer en phénoménologie

Par : Matthieu Villemot

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  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • Poids0.445 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84573-611-5
  • EAN9782845736115
  • Date de parution08/11/2007
  • CollectionThèse de l'Ecole Cathédrale
  • ÉditeurParole et Silence
  • PréfacierJean Greisch

Résumé

Descartes ambitionnait de donner à la science un fondement certain " une fois pour toutes ", ambition partagée par toute une partie de la modernité. Ce fondement ce fut le cogito : " Je pense, donc je suis ". Pourtant, le détail des textes réserve une surprise : ce qu'il rêvait de faire une fuis pour toutes, Descartes n'a cessé de le recommencer différemment d'œuvre en œuvre. Ainsi, dans les Méditations métaphysiques, " Je pense, donc je suis " devient " je suis, j'existe ". Cet ouvrage veut explorer ce phénomène de recommencement. Il le fuit en lisant deux des plus grands phénoménologues, Edmund Husserl et Michel Henry, qui ont sciemment repris l'ambition cartésienne. La même nécessité de recommencer et de trouver à chaque fois un résultat différent se vérifie dans leur travail. Husserl vieillissant se vantait d'avoir été " un vrai commençant ". À travers ses recommencements successifs et toujours décalés, l'individu philosophe découvre qu'il ne peut être celui qui trouvera le fondement définitif. Seule une humanité pleinement consciente d'elle-même en serait capable. C'est elle qui, contradictoirement, s'y essaye à travers chaque auteur. Tâche infinie, mais capitale. Car à chaque fois qu'une portion de l'humanité croit qu'elle possède enfin le commencement, ce n'est rien moins que la barbarie qui s'inaugure.
Descartes ambitionnait de donner à la science un fondement certain " une fois pour toutes ", ambition partagée par toute une partie de la modernité. Ce fondement ce fut le cogito : " Je pense, donc je suis ". Pourtant, le détail des textes réserve une surprise : ce qu'il rêvait de faire une fuis pour toutes, Descartes n'a cessé de le recommencer différemment d'œuvre en œuvre. Ainsi, dans les Méditations métaphysiques, " Je pense, donc je suis " devient " je suis, j'existe ". Cet ouvrage veut explorer ce phénomène de recommencement. Il le fuit en lisant deux des plus grands phénoménologues, Edmund Husserl et Michel Henry, qui ont sciemment repris l'ambition cartésienne. La même nécessité de recommencer et de trouver à chaque fois un résultat différent se vérifie dans leur travail. Husserl vieillissant se vantait d'avoir été " un vrai commençant ". À travers ses recommencements successifs et toujours décalés, l'individu philosophe découvre qu'il ne peut être celui qui trouvera le fondement définitif. Seule une humanité pleinement consciente d'elle-même en serait capable. C'est elle qui, contradictoirement, s'y essaye à travers chaque auteur. Tâche infinie, mais capitale. Car à chaque fois qu'une portion de l'humanité croit qu'elle possède enfin le commencement, ce n'est rien moins que la barbarie qui s'inaugure.