La chrétienté dans l'Histoire. Une notion mouvante

Par : Nicole Lemaître

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages213
  • PrésentationBroché
  • Poids0.277 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-88918-307-4
  • EAN9782889183074
  • Date de parution28/08/2014
  • CollectionHumanités
  • ÉditeurCoédition Collège des Bernardins/Parole et Silence
  • PréfacierPhilippe Capelle-Dumont
  • PostfacierJean-Robert Armogathe

Résumé

Le mot chrétienté est singulier dans notre Europe laïque. Il a longtemps justifié la communauté des chrétiens, mais aussi la conquête sur les païens et les mécréants (des carolingiens à la Reconquista espagnole, puis celles de l'Afrique, l'Amérique ou l'Asie par les impérialismes nationaux) ; il a aussi conforté la survie des minorités (anabaptistes...) et délimité le territoire latin où la Res publica est protégée.
Il est parfois devenu une vertu personnelle face à l'immensité païenne. Plus encore, ce qualificatif accompagne l'idée de croisade ou la colonisation dans les cultures non chrétiennes, qui nous le renvoient volontiers avec mépris aujourd'hui. En fait, les historiens montrent ici que depuis plus de mille ans, ce mot sert de marqueur d'unité, réelle ou fictive, peu importe. Il dit l'effort pour se construire comme communauté de ceux qui partagent une culture tout en ayant conscience de leurs divisions.
Il devient alors une dynamique du pluralisme et non plus la nostalgie d'une unité perdue. Après un travail commun interreligieux et international d'historiens jeunes et moins jeunes de toutes les périodes au sein des séminaires communs du Campus Condorcet (EHESS, EPHE, Université Paris 1 - CRHM) en 2012, l'analyse de cette notion s'est ouverte aux philosophes et théologiens de l'Académie catholique de France pour dresser un bilan des significations changeantes du concept et de ses interprétations, des origines au XXe siècle.
Le mot chrétienté est singulier dans notre Europe laïque. Il a longtemps justifié la communauté des chrétiens, mais aussi la conquête sur les païens et les mécréants (des carolingiens à la Reconquista espagnole, puis celles de l'Afrique, l'Amérique ou l'Asie par les impérialismes nationaux) ; il a aussi conforté la survie des minorités (anabaptistes...) et délimité le territoire latin où la Res publica est protégée.
Il est parfois devenu une vertu personnelle face à l'immensité païenne. Plus encore, ce qualificatif accompagne l'idée de croisade ou la colonisation dans les cultures non chrétiennes, qui nous le renvoient volontiers avec mépris aujourd'hui. En fait, les historiens montrent ici que depuis plus de mille ans, ce mot sert de marqueur d'unité, réelle ou fictive, peu importe. Il dit l'effort pour se construire comme communauté de ceux qui partagent une culture tout en ayant conscience de leurs divisions.
Il devient alors une dynamique du pluralisme et non plus la nostalgie d'une unité perdue. Après un travail commun interreligieux et international d'historiens jeunes et moins jeunes de toutes les périodes au sein des séminaires communs du Campus Condorcet (EHESS, EPHE, Université Paris 1 - CRHM) en 2012, l'analyse de cette notion s'est ouverte aux philosophes et théologiens de l'Académie catholique de France pour dresser un bilan des significations changeantes du concept et de ses interprétations, des origines au XXe siècle.
Dictionnaire culturel du christianisme
Nicole Lemaître, Marie-Thérèse Quinson, Véronique Sot, Dominique Barrios-Auscher, François Bœspflug
E-book
9,99 €