L'expérience de Dieu chez Karl Rahner. Son statut épistémologique dans le Traité fondamental de la foi

Par : David Sendrez

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages725
  • PrésentationBroché
  • Poids1.033 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-88918-146-9
  • EAN9782889181469
  • Date de parution14/02/2013
  • CollectionCollège des Bernardins
  • ÉditeurParole et Silence
  • PréfacierMichelina Tenace

Résumé

Nous sommes habitués à vivre dans plusieurs mondes. Nous construisons une technosphère qui accroît notre champ d'action, et nos efforts de prévision sont indifférents à la question de Dieu. Or nous prions aussi : nous demandons en espérant être exaucés. Notre prédication déploie un monde du sens d'origine biblique. La question du rapport entre les deux mondes ne peut laisser indifférent, car c'est le même sujet qui calcule et croit.
L'ordre du sens peut-il exister dans une sorte d'autonomie, ou bien doit-il prétendre à une juridiction englobante ? Aborder l'ouvrage majeur de Karl Rahner, le Traité fondamental de la foi, par le biais de l'expérience de Dieu, nous fait entrer de plain-pied avec la problématique esquissée. Le parcours proposé met en valeur l'originalité du concept central du Traité, celui d'expérience transcendantale, en proposant de l'interpréter comme une fiction épistémologique.
La démarche du Traité serait ainsi de conduire à un centre rendant compte de la puissance réflexive de la conscience. Ce centre ainsi dégagé, ou plutôt indiqué, s'explicite en recourant à l'expérience mystique : celle d'un toucher divin au creux de l'âme, l'éveillant simultanément à elle-même, au monde, et au mystère transcendant. En nous proposant d'enregistrer le caractère eschatologique de l'unité du vrai.
Rahner nous aide à tenter l'effort jamais achevé de la pensée.
Nous sommes habitués à vivre dans plusieurs mondes. Nous construisons une technosphère qui accroît notre champ d'action, et nos efforts de prévision sont indifférents à la question de Dieu. Or nous prions aussi : nous demandons en espérant être exaucés. Notre prédication déploie un monde du sens d'origine biblique. La question du rapport entre les deux mondes ne peut laisser indifférent, car c'est le même sujet qui calcule et croit.
L'ordre du sens peut-il exister dans une sorte d'autonomie, ou bien doit-il prétendre à une juridiction englobante ? Aborder l'ouvrage majeur de Karl Rahner, le Traité fondamental de la foi, par le biais de l'expérience de Dieu, nous fait entrer de plain-pied avec la problématique esquissée. Le parcours proposé met en valeur l'originalité du concept central du Traité, celui d'expérience transcendantale, en proposant de l'interpréter comme une fiction épistémologique.
La démarche du Traité serait ainsi de conduire à un centre rendant compte de la puissance réflexive de la conscience. Ce centre ainsi dégagé, ou plutôt indiqué, s'explicite en recourant à l'expérience mystique : celle d'un toucher divin au creux de l'âme, l'éveillant simultanément à elle-même, au monde, et au mystère transcendant. En nous proposant d'enregistrer le caractère eschatologique de l'unité du vrai.
Rahner nous aide à tenter l'effort jamais achevé de la pensée.