Charles Journet. L'Aurore D'Une Theologie De L'Eglise

Par : Emmanuel Lemiere

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages472
  • PrésentationBroché
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions14,5 cm × 23,5 cm × 3,8 cm
  • ISBN2-84573-023-3
  • EAN9782845730236
  • Date de parution25/10/2000
  • ÉditeurParole et Silence

Résumé

Charles Journet (1891-1975), prêtre genevois témoin de l'affrontement confessionnel du début du XXème siècle dans la cité de Calvin, trouvera chez saint Thomas d'Aquin et son incomparable commentateur Jacques Maritain - avec lequel il liera une amitié intellectuelle de cinquante années -, toutes les ressources pour élargir la théologie de l'Église : entre les deux guerres, il élabore un projet ecclésiologique si grandiose qu'il peut compter parmi les œuvres géniales inachevées : L'Église du Verbe incarné, plus de trois mille pages actuellement rééditées, qui témoignent de son amour pour l'Église. Journet y apparaît comme un disciple des théologiens et des mystiques qui révèlent le mieux la sainteté de l'Église, mais également comme un interlocuteur tout à fait valable pour ses contemporains : les protestants suisses et les acteurs du mouvement œcuménique naissant, les partisans de l'Action française, les russes orthodoxes et le mouvement pravoslave, avant de livrer sur le drame de la dernière guerre mondiale, véritable apostasie de l'esprit, des lumières prophétiques et libératrices. Cette théologie riche et sure jouera un rôle discret mais profond dans le renouveau de l'ecclésiologie consacré par le Concile Vatican II, en particulier la constitution Lumen Gentium qui, par delà les visions apologétiques ou juridiques de l'Église, s'attache enfin à son mystère. Le pape Paul VI reconnaîtra la justesse des intuitions de l'humble professeur de séminaire en le créant cardinal en 1965.
Charles Journet (1891-1975), prêtre genevois témoin de l'affrontement confessionnel du début du XXème siècle dans la cité de Calvin, trouvera chez saint Thomas d'Aquin et son incomparable commentateur Jacques Maritain - avec lequel il liera une amitié intellectuelle de cinquante années -, toutes les ressources pour élargir la théologie de l'Église : entre les deux guerres, il élabore un projet ecclésiologique si grandiose qu'il peut compter parmi les œuvres géniales inachevées : L'Église du Verbe incarné, plus de trois mille pages actuellement rééditées, qui témoignent de son amour pour l'Église. Journet y apparaît comme un disciple des théologiens et des mystiques qui révèlent le mieux la sainteté de l'Église, mais également comme un interlocuteur tout à fait valable pour ses contemporains : les protestants suisses et les acteurs du mouvement œcuménique naissant, les partisans de l'Action française, les russes orthodoxes et le mouvement pravoslave, avant de livrer sur le drame de la dernière guerre mondiale, véritable apostasie de l'esprit, des lumières prophétiques et libératrices. Cette théologie riche et sure jouera un rôle discret mais profond dans le renouveau de l'ecclésiologie consacré par le Concile Vatican II, en particulier la constitution Lumen Gentium qui, par delà les visions apologétiques ou juridiques de l'Église, s'attache enfin à son mystère. Le pape Paul VI reconnaîtra la justesse des intuitions de l'humble professeur de séminaire en le créant cardinal en 1965.