Les Amants du Lutetia

Par : Emilie Frèche
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  • Nombre de pages336
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.166 kg
  • Dimensions11,1 cm × 18,0 cm × 0,2 cm
  • ISBN979-10-414-1620-2
  • EAN9791041416202
  • Date de parution19/08/2024
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints

Résumé

Un roman remarquable et émouvant, sélectionné pour le Prix Goncourt et Finaliste du Goncourt des lycéens 2024. Un matin, un garçon d'étage de l'hôtel Lutetia découvre un couple d'octogénaires main dans la main, endormis pour l'éternité. Un geste qui a certes du panache, mais Ezra et Maud ont-ils pensé à leur fille Eléonore ? En découvrant leur mort spectaculaire et leur projet de funérailles extravagantes, celle-ci est en proie à l'incompréhension et au chagrin.
Tout ce tapage est-il seulement l'ultime coup d'éclat d'un couple de publicitaires, incarnation vibrante d'une époque ? Ne serait-il pas aussi témoignage d'amour maladroit, absurde mais d'amour malgré tout ? "Un récit poignant dont on sort bouleversé". Le Parisien "Un texte brillant grave et fort au charme surprenant". Lire Emilie Frèche est romancière et scénariste. Elle est l'autrice de plusieurs romans dont Une femme normale (2002) et Le Sourire de l'ange (2004), disponibles chez Points.
Finaliste du prix Goncourt des lycéens, Les Amants du Lutetia a connu un très beau succès critique et public.
Un roman remarquable et émouvant, sélectionné pour le Prix Goncourt et Finaliste du Goncourt des lycéens 2024. Un matin, un garçon d'étage de l'hôtel Lutetia découvre un couple d'octogénaires main dans la main, endormis pour l'éternité. Un geste qui a certes du panache, mais Ezra et Maud ont-ils pensé à leur fille Eléonore ? En découvrant leur mort spectaculaire et leur projet de funérailles extravagantes, celle-ci est en proie à l'incompréhension et au chagrin.
Tout ce tapage est-il seulement l'ultime coup d'éclat d'un couple de publicitaires, incarnation vibrante d'une époque ? Ne serait-il pas aussi témoignage d'amour maladroit, absurde mais d'amour malgré tout ? "Un récit poignant dont on sort bouleversé". Le Parisien "Un texte brillant grave et fort au charme surprenant". Lire Emilie Frèche est romancière et scénariste. Elle est l'autrice de plusieurs romans dont Une femme normale (2002) et Le Sourire de l'ange (2004), disponibles chez Points.
Finaliste du prix Goncourt des lycéens, Les Amants du Lutetia a connu un très beau succès critique et public.

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4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Les amants du Lutetia
Émilie Fréche, signe un roman remarquable, émouvant, déchirant, voir perturbant, A travers un fait divers réel, celui d'un couple d'octogénaires , qui se sont donnés la mort , dans un un grand hôtel parisien , le Lutetia, Un suicide préparé depuis un certain moment, rien n'a été laissé au hasard une chambre nickel, un appel au garçon d’étage qui leur apporte le petit déjeuner ,et découvre leurs corps allongés sans vie .L'auteure va tisser son histoire, à travers ce drame, Ezra et Maud  ,laisse une lettre adressée à leur fille unique, Éléonore expliquant leurs gestes. Un couple qui voulait mourir dignement et ne voulant pas devenir source de soucis , de dépendance, , ils n'auraient pas pu envisager une vie l'un sans l'autre Une mort , qu' Éléonore a du mal à comprendre, un geste qui lui semble égoïste, mais après plus de 60 de vie commune, ils ont fait leurs choix. Eléonore, nous raconte l'histoire de ses parents et son vécue avec eux. Ses parents vivaient une vie de "dépravé" sans aucune limite ,un monde de richesse, une mère trompée, une enfant mise à l’écart, une enfance qui a bouleversé, traumatisé, Éléonore, elle qui voulait recevoir l'amour de ses parents. Entre égoïsme et trahissons voilà le triste sort qu'ils lui laissent. Elle a du mal à faire son deuil, elle souffre , une colère c'est emparé de son corps. Éléonore est divorcé, un enfant Simon, son ex mari sera toujours présent pour l'aider à avancer , faire son deuil. Son fils décide d'ouvrir un compte Instagram , dédié à ses grand parents. Simon et Éléonore s'embrouillent, Éléonore a du mal à accepter cette démarche. Ils se brouillent et ne se parlent plus pendant un certain moment. Simon ne comprend pas la réaction de sa mère face à l’héritage , une incompréhension , une aberration , pourquoi ne veut -elle pas signer les papiers notariés .Arriveront ils à se réconcilier, trouver les réponses que se posent Simon, trouver un terrain d'entente pour panser leurs maux. Ezra et Maud mort main dans la main, unit pour l'éternité .Une histoire qui nous met dans le questionnement du début jusqu'au final, sur le droit de mourir dignement. Une plume sensible subtile, toute en finesse, entraînant une lecture dérangeante et déstabilisante. Une belle découverte.
Émilie Fréche, signe un roman remarquable, émouvant, déchirant, voir perturbant, A travers un fait divers réel, celui d'un couple d'octogénaires , qui se sont donnés la mort , dans un un grand hôtel parisien , le Lutetia, Un suicide préparé depuis un certain moment, rien n'a été laissé au hasard une chambre nickel, un appel au garçon d’étage qui leur apporte le petit déjeuner ,et découvre leurs corps allongés sans vie .L'auteure va tisser son histoire, à travers ce drame, Ezra et Maud  ,laisse une lettre adressée à leur fille unique, Éléonore expliquant leurs gestes. Un couple qui voulait mourir dignement et ne voulant pas devenir source de soucis , de dépendance, , ils n'auraient pas pu envisager une vie l'un sans l'autre Une mort , qu' Éléonore a du mal à comprendre, un geste qui lui semble égoïste, mais après plus de 60 de vie commune, ils ont fait leurs choix. Eléonore, nous raconte l'histoire de ses parents et son vécue avec eux. Ses parents vivaient une vie de "dépravé" sans aucune limite ,un monde de richesse, une mère trompée, une enfant mise à l’écart, une enfance qui a bouleversé, traumatisé, Éléonore, elle qui voulait recevoir l'amour de ses parents. Entre égoïsme et trahissons voilà le triste sort qu'ils lui laissent. Elle a du mal à faire son deuil, elle souffre , une colère c'est emparé de son corps. Éléonore est divorcé, un enfant Simon, son ex mari sera toujours présent pour l'aider à avancer , faire son deuil. Son fils décide d'ouvrir un compte Instagram , dédié à ses grand parents. Simon et Éléonore s'embrouillent, Éléonore a du mal à accepter cette démarche. Ils se brouillent et ne se parlent plus pendant un certain moment. Simon ne comprend pas la réaction de sa mère face à l’héritage , une incompréhension , une aberration , pourquoi ne veut -elle pas signer les papiers notariés .Arriveront ils à se réconcilier, trouver les réponses que se posent Simon, trouver un terrain d'entente pour panser leurs maux. Ezra et Maud mort main dans la main, unit pour l'éternité .Une histoire qui nous met dans le questionnement du début jusqu'au final, sur le droit de mourir dignement. Une plume sensible subtile, toute en finesse, entraînant une lecture dérangeante et déstabilisante. Une belle découverte.
« Que devrait être une société pour que, dans sa vieillesse, un homme demeure un homme ? »
En 2013, plus effrayé par la dépendance et la séparation que par la mort, un couple d’octogénaires mettait fin à ses jours dans une chambre d’un palace parisien, Le Lutetia. Bouleversée par ce fait divers qui relançait la question du droit à une mort digne et choisie, Emilie Frèche s’est projetée dans leur histoire en leur imaginant une fille unique qui, le monde saluant un acte d’amour absolu, doit pour sa part faire face à un double abandon. Ce matin de septembre 2018, lorsqu’un commissaire de police lui apprend au téléphone la découverte de ses parents suicidés dans leur chambre d’hôtel, une lettre seule expliquant leur geste, Eléonore est foudroyée. Ils venaient de passer en famille plusieurs jours heureux et détendus, et rien n’avait jamais percé de leur projet, pourtant soigneusement orchestré jusqu’aux moindres détails de leurs obsèques et de leur succession. Pour cette architecte divorcée et mère d’un grand fils, qui, enfant non désirée, s’était toujours sentie une intruse dans le couple que formaient ses parents, tout entiers happés par le tourbillon professionnel et mondain où s’ancrait leur éclatante réussite de publicitaires influents, cette disparition volontaire et organisée dans le plus grand secret, la mise en scène spectaculaire de leurs funérailles et les dispositions prises pour contrôler par-delà la mort la destinée de leur chère maison des Bulles, un chef d’oeuvre d’architecture organique imaginé par le célèbre Jacques Couëlle, mettent la dernière main à un égoïsme monstrueux, la laissant anéantie, à la fois meurtrie et pleine d'incompréhension. Comment faire son deuil, quand, plus que tout, l’on en veut à ses parents de ce qu’ils ne furent jamais pour soi et de ce que leur ultime abandon renvoie encore de mise à distance et d’exclusion, cette fois définitives ? Le cheminement d’Eléonore devra passer par une longue et douloureuse introspection. Son questionnement l’amène à réfléchir sur les schémas, conscients ou non, qui ont construit la relation et le mode de vie de ses parents. Tandis qu’en filigrane de leur frénétique soif de vivre épousant l’euphorie des Trente Glorieuses, transparaît la chaîne de transmission familiale des failles et des traumatismes hérités des camps de la mort pendant la guerre, leur fille apprend à les comprendre avant de se comprendre elle-même. Pour éclairer le rapport à la mort, il faut d’abord se poser la question du rapport à la vie. Et, poussée dans ses retranchements par son propre fils par le biais providentiel de conversations anonymes sur Instagram, la voilà qui peu à peu se retrouve à envisager la fin de vie selon différents points de vue, recentrant le débat sur ce qui, pour reprendre les mots de Simone de Beauvoir, ne devrait être que la seule question véritable : « Que devrait être une société pour que, dans sa vieillesse, un homme demeure un homme ? » Tout en justesse et en délicatesse, ce livre aussi lumineux qu’émouvant, qui réussit si bien à ancrer son souffle romanesque dans la réalité que l’on a du mal à se défaire de l’illusion d’une véritable autobiographie, est une formidable peinture du sentiment d’abandon, de la difficulté des relations aux parents et, dans un monde qui ne laisse guère de place à la fragilité, de notre incapacité à accompagner le vieillissement de nos proches. Très grand coup de coeur.
En 2013, plus effrayé par la dépendance et la séparation que par la mort, un couple d’octogénaires mettait fin à ses jours dans une chambre d’un palace parisien, Le Lutetia. Bouleversée par ce fait divers qui relançait la question du droit à une mort digne et choisie, Emilie Frèche s’est projetée dans leur histoire en leur imaginant une fille unique qui, le monde saluant un acte d’amour absolu, doit pour sa part faire face à un double abandon. Ce matin de septembre 2018, lorsqu’un commissaire de police lui apprend au téléphone la découverte de ses parents suicidés dans leur chambre d’hôtel, une lettre seule expliquant leur geste, Eléonore est foudroyée. Ils venaient de passer en famille plusieurs jours heureux et détendus, et rien n’avait jamais percé de leur projet, pourtant soigneusement orchestré jusqu’aux moindres détails de leurs obsèques et de leur succession. Pour cette architecte divorcée et mère d’un grand fils, qui, enfant non désirée, s’était toujours sentie une intruse dans le couple que formaient ses parents, tout entiers happés par le tourbillon professionnel et mondain où s’ancrait leur éclatante réussite de publicitaires influents, cette disparition volontaire et organisée dans le plus grand secret, la mise en scène spectaculaire de leurs funérailles et les dispositions prises pour contrôler par-delà la mort la destinée de leur chère maison des Bulles, un chef d’oeuvre d’architecture organique imaginé par le célèbre Jacques Couëlle, mettent la dernière main à un égoïsme monstrueux, la laissant anéantie, à la fois meurtrie et pleine d'incompréhension. Comment faire son deuil, quand, plus que tout, l’on en veut à ses parents de ce qu’ils ne furent jamais pour soi et de ce que leur ultime abandon renvoie encore de mise à distance et d’exclusion, cette fois définitives ? Le cheminement d’Eléonore devra passer par une longue et douloureuse introspection. Son questionnement l’amène à réfléchir sur les schémas, conscients ou non, qui ont construit la relation et le mode de vie de ses parents. Tandis qu’en filigrane de leur frénétique soif de vivre épousant l’euphorie des Trente Glorieuses, transparaît la chaîne de transmission familiale des failles et des traumatismes hérités des camps de la mort pendant la guerre, leur fille apprend à les comprendre avant de se comprendre elle-même. Pour éclairer le rapport à la mort, il faut d’abord se poser la question du rapport à la vie. Et, poussée dans ses retranchements par son propre fils par le biais providentiel de conversations anonymes sur Instagram, la voilà qui peu à peu se retrouve à envisager la fin de vie selon différents points de vue, recentrant le débat sur ce qui, pour reprendre les mots de Simone de Beauvoir, ne devrait être que la seule question véritable : « Que devrait être une société pour que, dans sa vieillesse, un homme demeure un homme ? » Tout en justesse et en délicatesse, ce livre aussi lumineux qu’émouvant, qui réussit si bien à ancrer son souffle romanesque dans la réalité que l’on a du mal à se défaire de l’illusion d’une véritable autobiographie, est une formidable peinture du sentiment d’abandon, de la difficulté des relations aux parents et, dans un monde qui ne laisse guère de place à la fragilité, de notre incapacité à accompagner le vieillissement de nos proches. Très grand coup de coeur.
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