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Le 11 novembre 1918, les combats cessent sur le front de France. Les hommes sortent des tranchées, la foule se presse à la Concorde, dans le monde entier la joie éclate. Mais les hommes ont payé cette paix d'un lourd tribut. Le conflit n'a jamais été si meurtrier qu'en 1918. 21 mars : les Allemands attaquent sur le front de Saint-Quentin. Quatre mois durant, les Alliés frôlent la défaite. 18 juillet : les Français contre-attaquent, avec l'appui des Américains et des chars.
Il faudra trois mois pour acculer l'Allemagne à la défaite. 11 novembre : à 10 h 55, le soldat Trébuchon tombe frappé d'une balle dans la tête, le dernier des huit millions de victimes. Pierre Miquel a profondément renouvelé l'histoire de 1918, l'année de la victoire. Une victoire douloureuse, celle des poilus, mais aussi des nations combattant en France pour la paix et la liberté des peuples.
L'année où tout a basculé
Lorsque 1918 commence l'avantage est à l'Allemagne. Le Reich domine toute l'Europe orientale et centrale et n'a plus rien n'a craindre d'une Russie effondrée. Elle concentre alors ses forces à l'Est pour emporter la décision en France. Ludendorff monte une opération destinée à couper l'armée britannique de l'armée française: ses armées fraîches doivent enfoncer un coin en Picardie et percer jusqu'à la mer.
Pendant trois mois, les Allemands vont s'y efforcer faisant subir aux Alliés une pression continue et de très lourds sacrifices. Les généraux déplacent des divisions sur des cartes et les hommes sont dévorés par cette bataille industrielle qui sera l'une des pires de la guerre.
Puis, pendant l'été, l'élan allemand s'essouffle. La victoire change de camp et en quelques mois, c'est l'Allemagne et tous ses alliés qui s'effondrent ...
1918 nous replonge dans cette année tourmentée, nous faisant revivre la tension et les énormes sacrifices qui feront espérer à tous qu'il s'agit de la der des der.