La dernière lettre. Prisons et condamnés de la Révolution (1793-1794)

Par : Olivier Blanc

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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.228 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN979-10-210-0369-9
  • EAN9791021003699
  • Date de parution03/10/2013
  • CollectionTexto
  • ÉditeurTallandier
  • PréfacierMichel Vovelle

Résumé

21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné place de la Révolution : la Terreur s’installe en France, féroce, implacable avec la loi des suspects du 17 septembre. Pendant plusieurs mois, Paris va vivre au rythme sinistre des charrettes qui se succèdent place de la Révolution ou place du Trône Renversé. Ceux qui sont ainsi conduits à l’échafaud n’ont souvent été jugés que quelques heures plus tôt par le Tribunal révolutionnaire.
La dernière lettre est celle qu’ils trouvaient la force d’écrire à leurs proches dans ces derniers instants, mais qui était automatiquement interceptée par la bureaucratie révolutionnaire et n’atteignait jamais son destinataire. Éparpillées dans diverses séries des Archives nationales, ces lettres constituent un document exceptionnel aussi bien sur la vie quotidienne dans les prisons de la Terreur que sur la sensibilité collective de tous ces hommes et de toutes ces femmes face à la mort.
À travers leurs lignes percent tour à tour résignation, courage, rancoeur, désespoir, peur : nous avons là une véritable palette des sentiments. L’émotion est derrière chaque phrase, chaque mot.
21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné place de la Révolution : la Terreur s’installe en France, féroce, implacable avec la loi des suspects du 17 septembre. Pendant plusieurs mois, Paris va vivre au rythme sinistre des charrettes qui se succèdent place de la Révolution ou place du Trône Renversé. Ceux qui sont ainsi conduits à l’échafaud n’ont souvent été jugés que quelques heures plus tôt par le Tribunal révolutionnaire.
La dernière lettre est celle qu’ils trouvaient la force d’écrire à leurs proches dans ces derniers instants, mais qui était automatiquement interceptée par la bureaucratie révolutionnaire et n’atteignait jamais son destinataire. Éparpillées dans diverses séries des Archives nationales, ces lettres constituent un document exceptionnel aussi bien sur la vie quotidienne dans les prisons de la Terreur que sur la sensibilité collective de tous ces hommes et de toutes ces femmes face à la mort.
À travers leurs lignes percent tour à tour résignation, courage, rancoeur, désespoir, peur : nous avons là une véritable palette des sentiments. L’émotion est derrière chaque phrase, chaque mot.