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  • Nombre de pages422
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7578-9538-2
  • EAN9782757895382
  • Date de parution13/05/2022
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurIsabelle Perrin

Résumé

"William Boyd imagine le tournage d' "un film à la con avec un titre à la con". Et c'est un bonheur". L'Obs Brighton, été 1968. Trois personnages sont réunis pour les besoins d'un film : Talbot Kydd, le producteur, affronte comme il peut les embûches du tournage tout en se demandant comment sortir du placard. Anny Viklund, l'actrice principale avec une vie amoureuse déjà chaotique, voit réapparaître son ex-mari recherché par la CIA.
Elfrida Wing, épouse délaissée du metteur en scène, combat sa panne d'écrivain à renfort de gin tonic. Ces trois êtres désemparés et attachants nous amènent dans les coulisses d'une vie marquée par la duplicité et la simulation. Un récit tendre et jubilatoire, qui restitue avec brio l'esprit des "Swingin' Sixties". Né au Ghana en 1952, William Boyd a enseigné la littérature à Oxford avant de se consacrer à l'écriture.
Il est l'un des écrivains les plus doués de sa génération. Il partage son temps avec sa femme Susan entre Londres et la Dordogne. Tous ses ouvrages, dont La Vie aux aguets et Brazzaville plage, sont disponibles chez Points. Traduit de l'anglais par Isabelle Perrin
"William Boyd imagine le tournage d' "un film à la con avec un titre à la con". Et c'est un bonheur". L'Obs Brighton, été 1968. Trois personnages sont réunis pour les besoins d'un film : Talbot Kydd, le producteur, affronte comme il peut les embûches du tournage tout en se demandant comment sortir du placard. Anny Viklund, l'actrice principale avec une vie amoureuse déjà chaotique, voit réapparaître son ex-mari recherché par la CIA.
Elfrida Wing, épouse délaissée du metteur en scène, combat sa panne d'écrivain à renfort de gin tonic. Ces trois êtres désemparés et attachants nous amènent dans les coulisses d'une vie marquée par la duplicité et la simulation. Un récit tendre et jubilatoire, qui restitue avec brio l'esprit des "Swingin' Sixties". Né au Ghana en 1952, William Boyd a enseigné la littérature à Oxford avant de se consacrer à l'écriture.
Il est l'un des écrivains les plus doués de sa génération. Il partage son temps avec sa femme Susan entre Londres et la Dordogne. Tous ses ouvrages, dont La Vie aux aguets et Brazzaville plage, sont disponibles chez Points. Traduit de l'anglais par Isabelle Perrin

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Yann GDecitre Ecully
4/5
William Boyd
Boyd explore le revers de la célébrité, les faux-semblants et les mensonges qu’on se raconte, à nous-mêmes et aux autres. Toujours aussi efficace, l’auteur nous embarque sur la côte anglaise, fin des années 60, avec trois personnages attachants en pleine crise existentielle. L’écriture est belle, fluide, l’humour bien présent. Les pages défilent pour notre plus grand plaisir.
Boyd explore le revers de la célébrité, les faux-semblants et les mensonges qu’on se raconte, à nous-mêmes et aux autres. Toujours aussi efficace, l’auteur nous embarque sur la côte anglaise, fin des années 60, avec trois personnages attachants en pleine crise existentielle. L’écriture est belle, fluide, l’humour bien présent. Les pages défilent pour notre plus grand plaisir.

Avis des lecteurs
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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Miroir aux alouettes
A l’été 1968, loin des explosions qui secouent le monde, une équipe de cinéma tourne dans la station balnéaire de Brighton. Entre complications et manigances en tout genre, le producteur sexagénaire Talbot Kydd ressent d’autant plus de lassitude, qu’à ses soucis professionnels s’ajoute le secret de plus en plus pesant de son homosexualité. La jeune actrice principale Anny Viklund, aux prises avec une vie sentimentale agitée, se retrouve compromise par son ex-mari, terroriste en cavale. Quant à la femme du metteur en scène, Elfrida Wing, c’est dans l’alcool qu’elle noie ses blessures d’épouse délaissée et ses affres de la page blanche, elle que l’inspiration a désertée depuis ses premiers succès littéraires. Lui-même scénariste et réalisateur, c’est en connaissance de cause que l’auteur évoque le milieu du cinéma et de la création littéraire, ses paillettes et ses turpitudes, dans une restitution savoureuse, ironique et désabusée. Dans ce royaume du faux-semblant où les egos s’épandent sans limites et où fleurissent intrigues et coups bas, les trois personnages principaux ont en commun la traversée d’une profonde crise existentielle. Douloureusement, chacun prend peu à peu conscience du schisme qui a grandi entre leur « moi public » et leur « moi privé », les amenant au sacrifice de leurs valeurs et de leurs aspirations les plus profondes. Sauront-ils retrouver la maîtrise de leur existence, ou dériveront-ils inexorablement vers quelque conclusion tragique ? La fiction dévorera-t-elle la réalité, ou Talbot, Anny et Elfrida réussiront-ils à se préserver ? Si l’histoire, adroitement rédigée et pavée de détails aux terribles accents de vérité, témoigne d’un œil aiguisé et d’une plume de qualité, sa lecture m’a toutefois semblé manquer d’un soupçon de souffle et de rythme. Partagé entre les histoires concomitantes de son trio de personnages, le récit s’achemine vers son dénouement sans réelle montée en puissance, faisant piaffer le lecteur par son pas globalement si égal et tranquille qu’il finit par retenir ses effets, tant comiques que dramatiques. Malgré son relatif manque de peps, ce roman satirique demeure une lecture agréable, dont on retiendra l’intelligente et piquante peinture de ce dangereux miroir aux alouettes que représente la célébrité. A se confondre avec leur personnage public, tant s’y seront perdus, corps et âmes…
A l’été 1968, loin des explosions qui secouent le monde, une équipe de cinéma tourne dans la station balnéaire de Brighton. Entre complications et manigances en tout genre, le producteur sexagénaire Talbot Kydd ressent d’autant plus de lassitude, qu’à ses soucis professionnels s’ajoute le secret de plus en plus pesant de son homosexualité. La jeune actrice principale Anny Viklund, aux prises avec une vie sentimentale agitée, se retrouve compromise par son ex-mari, terroriste en cavale. Quant à la femme du metteur en scène, Elfrida Wing, c’est dans l’alcool qu’elle noie ses blessures d’épouse délaissée et ses affres de la page blanche, elle que l’inspiration a désertée depuis ses premiers succès littéraires. Lui-même scénariste et réalisateur, c’est en connaissance de cause que l’auteur évoque le milieu du cinéma et de la création littéraire, ses paillettes et ses turpitudes, dans une restitution savoureuse, ironique et désabusée. Dans ce royaume du faux-semblant où les egos s’épandent sans limites et où fleurissent intrigues et coups bas, les trois personnages principaux ont en commun la traversée d’une profonde crise existentielle. Douloureusement, chacun prend peu à peu conscience du schisme qui a grandi entre leur « moi public » et leur « moi privé », les amenant au sacrifice de leurs valeurs et de leurs aspirations les plus profondes. Sauront-ils retrouver la maîtrise de leur existence, ou dériveront-ils inexorablement vers quelque conclusion tragique ? La fiction dévorera-t-elle la réalité, ou Talbot, Anny et Elfrida réussiront-ils à se préserver ? Si l’histoire, adroitement rédigée et pavée de détails aux terribles accents de vérité, témoigne d’un œil aiguisé et d’une plume de qualité, sa lecture m’a toutefois semblé manquer d’un soupçon de souffle et de rythme. Partagé entre les histoires concomitantes de son trio de personnages, le récit s’achemine vers son dénouement sans réelle montée en puissance, faisant piaffer le lecteur par son pas globalement si égal et tranquille qu’il finit par retenir ses effets, tant comiques que dramatiques. Malgré son relatif manque de peps, ce roman satirique demeure une lecture agréable, dont on retiendra l’intelligente et piquante peinture de ce dangereux miroir aux alouettes que représente la célébrité. A se confondre avec leur personnage public, tant s’y seront perdus, corps et âmes…
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