Coup de coeur

S'il n'en reste qu'une

Par : Patrice Franceschi

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  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.138 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7578-9336-4
  • EAN9782757893364
  • Date de parution19/08/2022
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints

Résumé

L'héroïsme des bataillons féminins kurdes contre Daech attendait son grand roman. Le voici. Symbole de l'éternelle lutte de la liberté contre l'oppression, deux soeurs d'armes, Tékochine et Gulistan, voient leur lien indissoluble brisé un jour d'automne : dans les décombres d'une ville assiégée, elles choisissent une mort si inconcevable et mystérieuse qu'elle frappe les esprits pour toujours. Rachel, journaliste australienne, croit pouvoir enquêter sur leur destin tragique.
Mais confrontée à ce qu'il peut y avoir d'incandescent dans la condition humaine, elle découvre qu'elle devra sans doute se perdre elle aussi car c'est parfois en mourant que l'on se sauve.
L'héroïsme des bataillons féminins kurdes contre Daech attendait son grand roman. Le voici. Symbole de l'éternelle lutte de la liberté contre l'oppression, deux soeurs d'armes, Tékochine et Gulistan, voient leur lien indissoluble brisé un jour d'automne : dans les décombres d'une ville assiégée, elles choisissent une mort si inconcevable et mystérieuse qu'elle frappe les esprits pour toujours. Rachel, journaliste australienne, croit pouvoir enquêter sur leur destin tragique.
Mais confrontée à ce qu'il peut y avoir d'incandescent dans la condition humaine, elle découvre qu'elle devra sans doute se perdre elle aussi car c'est parfois en mourant que l'on se sauve.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
« Vivre libre ou se reposer, il faut choisir. »
Envoyée en Syrie par le groupe de presse australien qui l’emploie, la journaliste québécoise Rachel Casanova y cherche le sujet d’un grand reportage, et pourquoi pas, de son premier livre. Elle se lance sur les traces de deux sœurs d’armes kurdes, Tékochine et Gulistan, qui, tuées dans de terribles mais mystérieuses circonstances alors qu’elles combattaient au sein d’un bataillon féminin, alimentent une véritable légende quant à leur courage et à leur engagement pour la liberté. Bien décidée à retracer leur destin, la reporter occidentale devra se confronter à la réalité du terrain kurde : une expérience dont elle n’imaginait pas qu’elle la transformerait autant… A travers l’enquête de Rachel, c’est la dernière décennie de leur histoire qui nous parvient du point de vue des Kurdes eux-mêmes : des années de combat éperdu contre la haine islamiste, dans un affrontement inégal, fatalement jusqu’au-boutiste puisque toute défaite ou abandon entraînerait leur destruction, atroce et acharnée. Hommes et femmes luttent pied-à-pied, avec le courage et la détermination de ceux qui mènent un combat existentiel, et qui n’ont d’autre choix que le sacrifice pour tenter de repousser l’innommable. Trahis en 2019 par le retrait de la coalition internationale qui les soutenaient depuis cinq ans contre Daesh, les Kurdes continuent seuls le combat, désespéré pot de terre contre barbare pot de fer… Le parcours de baroudeur et l’engagement humanitaire de l’auteur en zones de guerre ne sont sans doute pas pour rien dans le réalisme de sa restitution de la guérilla et des batailles décisives en Syrie, qu’il s’agisse du Stalingrad Kurde de Kobané en 2014 ou de la prise de Raqqa en 2017. Et si, par ailleurs, la construction du roman peut paraître artificielle dans son souci de maintenir jusqu’au bout un suspense somme toute superflu, nombreux sont les passages forts du récit. En particulier ceux qui mettent en avant l’engagement lucide et sans haine des femmes kurdes, souvent très jeunes, condamnées à attaquer sans cesse et à ne jamais reculer, sûres de rencontrer tôt ou tard la mort au combat puisqu’elles se sacrifieront plutôt que de tomber aux mains de ceux qui les démantèleraient vivantes. Patrice Franceschi a choisi de confronter deux femmes kurdes et une Occidentale, dans une rencontre posthume symboliquement destinée à nous rappeler la valeur de cette liberté autrefois chèrement conquise, et que, dans notre confort, nous laissons peu à peu s’éroder par peur d’en payer le prix. « Vivre libre ou se reposer, il faut choisir. » Et si, à force de préférer notre sécurité matérielle à la défense de nos idéaux, nous étions en train de devenir « des sortes d’animaux domestiques » ?
Envoyée en Syrie par le groupe de presse australien qui l’emploie, la journaliste québécoise Rachel Casanova y cherche le sujet d’un grand reportage, et pourquoi pas, de son premier livre. Elle se lance sur les traces de deux sœurs d’armes kurdes, Tékochine et Gulistan, qui, tuées dans de terribles mais mystérieuses circonstances alors qu’elles combattaient au sein d’un bataillon féminin, alimentent une véritable légende quant à leur courage et à leur engagement pour la liberté. Bien décidée à retracer leur destin, la reporter occidentale devra se confronter à la réalité du terrain kurde : une expérience dont elle n’imaginait pas qu’elle la transformerait autant… A travers l’enquête de Rachel, c’est la dernière décennie de leur histoire qui nous parvient du point de vue des Kurdes eux-mêmes : des années de combat éperdu contre la haine islamiste, dans un affrontement inégal, fatalement jusqu’au-boutiste puisque toute défaite ou abandon entraînerait leur destruction, atroce et acharnée. Hommes et femmes luttent pied-à-pied, avec le courage et la détermination de ceux qui mènent un combat existentiel, et qui n’ont d’autre choix que le sacrifice pour tenter de repousser l’innommable. Trahis en 2019 par le retrait de la coalition internationale qui les soutenaient depuis cinq ans contre Daesh, les Kurdes continuent seuls le combat, désespéré pot de terre contre barbare pot de fer… Le parcours de baroudeur et l’engagement humanitaire de l’auteur en zones de guerre ne sont sans doute pas pour rien dans le réalisme de sa restitution de la guérilla et des batailles décisives en Syrie, qu’il s’agisse du Stalingrad Kurde de Kobané en 2014 ou de la prise de Raqqa en 2017. Et si, par ailleurs, la construction du roman peut paraître artificielle dans son souci de maintenir jusqu’au bout un suspense somme toute superflu, nombreux sont les passages forts du récit. En particulier ceux qui mettent en avant l’engagement lucide et sans haine des femmes kurdes, souvent très jeunes, condamnées à attaquer sans cesse et à ne jamais reculer, sûres de rencontrer tôt ou tard la mort au combat puisqu’elles se sacrifieront plutôt que de tomber aux mains de ceux qui les démantèleraient vivantes. Patrice Franceschi a choisi de confronter deux femmes kurdes et une Occidentale, dans une rencontre posthume symboliquement destinée à nous rappeler la valeur de cette liberté autrefois chèrement conquise, et que, dans notre confort, nous laissons peu à peu s’éroder par peur d’en payer le prix. « Vivre libre ou se reposer, il faut choisir. » Et si, à force de préférer notre sécurité matérielle à la défense de nos idéaux, nous étions en train de devenir « des sortes d’animaux domestiques » ?
En surface
S'il a le mérite de parler longuement du quotidien éprouvant et sanglant des combattants kurdes, ce roman reste en surface, échoue à faire pénétrer le lecteur dans la matière des choses. Le récit de la vie des deux Yapajas à l'existence et à la mort romanesques est livré par bribes, par éclats d'informations confiées à Rachel, la narratrice superficielle et très Occidentale, pas à sa place dans ce pays. Cela en fait un livre haché, discontinu et, de fait, peu immersif ou même touchant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/09/27/sil-nen-reste-quune-patrice-franceschi/)
S'il a le mérite de parler longuement du quotidien éprouvant et sanglant des combattants kurdes, ce roman reste en surface, échoue à faire pénétrer le lecteur dans la matière des choses. Le récit de la vie des deux Yapajas à l'existence et à la mort romanesques est livré par bribes, par éclats d'informations confiées à Rachel, la narratrice superficielle et très Occidentale, pas à sa place dans ce pays. Cela en fait un livre haché, discontinu et, de fait, peu immersif ou même touchant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/09/27/sil-nen-reste-quune-patrice-franceschi/)
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