L'apiculteur d'Alep

Par : Christy Lefteri
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  • Nombre de pages329
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7578-8786-8
  • EAN9782757887868
  • Date de parution06/05/2022
  • CollectionPoints. Grands Romans
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurKarine Lalechère

Résumé

Nuri est apiculteur, sa femme, Afra, est artiste. Ils vivent tous deux avec leur jeune fils, Sami, dans la magnifique ville d'Alep, en Syrie. La guerre éclate et ravage tout, jusqu'aux précieuses ruches de Nuri. Et l'inimaginable se produit. Afra ne veut plus bouger de sa chambre. Pourtant, ils n'ont pas le choix et Nuri déploie des trésors d'affection pour la convaincre de partir...
Nuri est apiculteur, sa femme, Afra, est artiste. Ils vivent tous deux avec leur jeune fils, Sami, dans la magnifique ville d'Alep, en Syrie. La guerre éclate et ravage tout, jusqu'aux précieuses ruches de Nuri. Et l'inimaginable se produit. Afra ne veut plus bouger de sa chambre. Pourtant, ils n'ont pas le choix et Nuri déploie des trésors d'affection pour la convaincre de partir...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
De la Syrie à l’Angleterre, une odyssée de la vie face à son adversité !
Une histoire qui se lit très vite, tout est très subtil, de l’écriture aux mots transparaît une histoire touchante qui remet en question notre avis sur l’accueil des réfugiés. C’est très particulier à décrire, je n’ai pas eu de coup de cœur, je n’ai pas réussi à m’accrocher à l’histoire de Nuri et Afra comme j’aurais aimé l’être, j’avais l’impression de ne pas vivre leur histoire d’amour qui n’est pas au cœur de ce récit, il n’en reste pas moins que c’est une belle histoire d’humanité où l’auteur montre l’envers du décors de la survie des personnes qui ont tout quitté, qui ont survécu, qui ont tout perdu et qui veulent se reconstruire dans un pays qui leur est inconnu. Une lecture qui ne s’oublie pas et remet en cause notre perception des réfugiés. Le procédé d’écriture est très intéressant, le dernier mot de chaque chapitre est le premier mot du chapitre suivant. Chaque chapitre est divisé en deux, une première partie sur le moment présent et la seconde partie se déroulant dans le passé à Alep. Le style est poétique, délicat, sensible et emplein de fragilité. Quand la guerre éclate en Syrie, Nuri et Afra comme tant d’autres la subisse de plein fouet. Apiculteur, Nuri a perdu le travail de toute une vie tandis qu’Afra, peintre ne peut plus voir. C’est sans leur fils Sami qu’ils partent vers l’Angleterre où l’un de ses proches peut l’accueillir. Mais le voyage est long, le statut de réfugié difficile à obtenir et quand le pire arrive si près du but, c’est tout un futur qu’il leur faut reconstruire mais aussi se reconstruire soi-même entre déni, culpabilité que seule la clé de l’amour peut faire oublier. On ne peut qu’être touché par l’histoire de Nuri et Afra, entre les difficultés de l’administration, les déplacements, les traumatismes, les problèmes de santé, l’insécurité et la peur de ne pas savoir où on va être envoyé… Avec pour seul repère, leur amour pour les abeilles et l’apiculture, Nuri et Afra vont affronter les pires épreuves de la vie dans leur pays dévasté pour tenter de se reconstruire et renaître. Une bulle d’humanité et une belle leçon de vie.
Une histoire qui se lit très vite, tout est très subtil, de l’écriture aux mots transparaît une histoire touchante qui remet en question notre avis sur l’accueil des réfugiés. C’est très particulier à décrire, je n’ai pas eu de coup de cœur, je n’ai pas réussi à m’accrocher à l’histoire de Nuri et Afra comme j’aurais aimé l’être, j’avais l’impression de ne pas vivre leur histoire d’amour qui n’est pas au cœur de ce récit, il n’en reste pas moins que c’est une belle histoire d’humanité où l’auteur montre l’envers du décors de la survie des personnes qui ont tout quitté, qui ont survécu, qui ont tout perdu et qui veulent se reconstruire dans un pays qui leur est inconnu. Une lecture qui ne s’oublie pas et remet en cause notre perception des réfugiés. Le procédé d’écriture est très intéressant, le dernier mot de chaque chapitre est le premier mot du chapitre suivant. Chaque chapitre est divisé en deux, une première partie sur le moment présent et la seconde partie se déroulant dans le passé à Alep. Le style est poétique, délicat, sensible et emplein de fragilité. Quand la guerre éclate en Syrie, Nuri et Afra comme tant d’autres la subisse de plein fouet. Apiculteur, Nuri a perdu le travail de toute une vie tandis qu’Afra, peintre ne peut plus voir. C’est sans leur fils Sami qu’ils partent vers l’Angleterre où l’un de ses proches peut l’accueillir. Mais le voyage est long, le statut de réfugié difficile à obtenir et quand le pire arrive si près du but, c’est tout un futur qu’il leur faut reconstruire mais aussi se reconstruire soi-même entre déni, culpabilité que seule la clé de l’amour peut faire oublier. On ne peut qu’être touché par l’histoire de Nuri et Afra, entre les difficultés de l’administration, les déplacements, les traumatismes, les problèmes de santé, l’insécurité et la peur de ne pas savoir où on va être envoyé… Avec pour seul repère, leur amour pour les abeilles et l’apiculture, Nuri et Afra vont affronter les pires épreuves de la vie dans leur pays dévasté pour tenter de se reconstruire et renaître. Une bulle d’humanité et une belle leçon de vie.
Une goutte d'espoir dans le chaos général où beaucoup de migrants se perdent
Dans Alep dévastée par la guerre, alors qu’ils ont tout perdu, l’apiculteur Nuri finit par convaincre son épouse murée dans le chagrin qu’ils n’ont que trop tardé et qu’il leur faut partir. Avec pour seuls bagages la douleur de deuils impossibles et le traumatisme de la violence et de la peur, le couple entame alors un long et dangereux périple au travers de la Turquie et de la Grèce, dans le but de gagner l’Angleterre et d’y obtenir le statut de réfugiés. Son expérience de bénévole dans un camp de migrants à Athènes a permis à l’auteur de recueillir les témoignages et les confidences de familles syriennes et afghanes réfugiées en Grèce : autant d’histoires bouleversantes qui ont nourri ce roman et lui ont donné un centrage émotionnel fort. Au-delà d’un aperçu des dramatiques conditions et obstacles qui jalonnent le parcours des migrants, le récit met l’accent sur l’intime et l’humain, nous faisant partager le désespoir engendré par le deuil et la perte, mais aussi l’extraordinaire résilience dont beaucoup de ces personnes déplacées savent faire preuve. Ainsi, au beau milieu des drames et de la noirceur ambiante, l’on parvient tant bien que mal à se réchauffer le coeur à une petite flamme d’espoir et de vie, précairement entretenue par les souvenirs d’un passé serein et lumineux, par l’amour et la tendresse de deux époux accrochés l’un à l’autre, et par l’actif et continu soutien des populations locales et des organisations humanitaires. Au travers de cette histoire particulière qui laisse perler l’espoir dans un chaos général où beaucoup de migrants se perdent, l’on devine la volonté de croire, pour les aidants bénévoles comme l’auteur, à ce que, heureusement, et en partie grâce à leurs efforts, un certain nombre de destins brisés puissent retrouver la lumière.
Dans Alep dévastée par la guerre, alors qu’ils ont tout perdu, l’apiculteur Nuri finit par convaincre son épouse murée dans le chagrin qu’ils n’ont que trop tardé et qu’il leur faut partir. Avec pour seuls bagages la douleur de deuils impossibles et le traumatisme de la violence et de la peur, le couple entame alors un long et dangereux périple au travers de la Turquie et de la Grèce, dans le but de gagner l’Angleterre et d’y obtenir le statut de réfugiés. Son expérience de bénévole dans un camp de migrants à Athènes a permis à l’auteur de recueillir les témoignages et les confidences de familles syriennes et afghanes réfugiées en Grèce : autant d’histoires bouleversantes qui ont nourri ce roman et lui ont donné un centrage émotionnel fort. Au-delà d’un aperçu des dramatiques conditions et obstacles qui jalonnent le parcours des migrants, le récit met l’accent sur l’intime et l’humain, nous faisant partager le désespoir engendré par le deuil et la perte, mais aussi l’extraordinaire résilience dont beaucoup de ces personnes déplacées savent faire preuve. Ainsi, au beau milieu des drames et de la noirceur ambiante, l’on parvient tant bien que mal à se réchauffer le coeur à une petite flamme d’espoir et de vie, précairement entretenue par les souvenirs d’un passé serein et lumineux, par l’amour et la tendresse de deux époux accrochés l’un à l’autre, et par l’actif et continu soutien des populations locales et des organisations humanitaires. Au travers de cette histoire particulière qui laisse perler l’espoir dans un chaos général où beaucoup de migrants se perdent, l’on devine la volonté de croire, pour les aidants bénévoles comme l’auteur, à ce que, heureusement, et en partie grâce à leurs efforts, un certain nombre de destins brisés puissent retrouver la lumière.
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