Coup de coeur
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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.125 kg
  • Dimensions10,9 cm × 18,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7578-8505-5
  • EAN9782757885055
  • Date de parution21/09/2020
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints

Résumé

En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

Avis libraires
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3 Coups de cœur
de nos libraires
Hugo - 2Decitre Annecy
5/5
Roman social
Ancien élève de Bourdieu, livre ici un roman social fort, qui prend place dans le nord de la France. Passionné de littérature et en découverte de son homosexualité, le jeune homme raconte une enfance difficile, forcément, loin des standard qu'on veut lui imposer. Avec la même force que Ernaux, dont il se revendique, mais sur un sujet et une époque toutefois différent, Edouard Louis assène un véritable uppercut avec ce livre. On y découvre un jeune homme courageux et qui ne lâche jamais ses objectifs jusqu'à l'obtention du bac, malgré les embuches de la vie ; c'est aussi un roman social poignant qui expose, sans les maquiller, les travers de nos sociétés "modernes".
Ancien élève de Bourdieu, livre ici un roman social fort, qui prend place dans le nord de la France. Passionné de littérature et en découverte de son homosexualité, le jeune homme raconte une enfance difficile, forcément, loin des standard qu'on veut lui imposer. Avec la même force que Ernaux, dont il se revendique, mais sur un sujet et une époque toutefois différent, Edouard Louis assène un véritable uppercut avec ce livre. On y découvre un jeune homme courageux et qui ne lâche jamais ses objectifs jusqu'à l'obtention du bac, malgré les embuches de la vie ; c'est aussi un roman social poignant qui expose, sans les maquiller, les travers de nos sociétés "modernes".
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
3/5
Edifiant !
Ce récit est l'histoire de l'auteur. Eddy Bellegueule c'est lui; ce gamin maniéré dont tous se moquent, dans ce petit village de Picardie où règnent la misère ,l'ignorance et la cruauté. On assiste navrés, à la souffrance d'Eddy face à ses camarades de collège et à sa propre famille. Les "qu'en dira-t'on", les insultes et le reste. Ce qui est effrayant c'est de se dire que cela se passe à notre époque! On tombe des nues! Edouard Louis a pris sa revanche puisqu'il a pu s'extirper de ce milieu et est diplômé d'une école prestigieuse. Chapeau! Belle leçon!
Ce récit est l'histoire de l'auteur. Eddy Bellegueule c'est lui; ce gamin maniéré dont tous se moquent, dans ce petit village de Picardie où règnent la misère ,l'ignorance et la cruauté. On assiste navrés, à la souffrance d'Eddy face à ses camarades de collège et à sa propre famille. Les "qu'en dira-t'on", les insultes et le reste. Ce qui est effrayant c'est de se dire que cela se passe à notre époque! On tombe des nues! Edouard Louis a pris sa revanche puisqu'il a pu s'extirper de ce milieu et est diplômé d'une école prestigieuse. Chapeau! Belle leçon!
  • XXIe siècle
  • Homosexualité
  • pauvrete
  • Bouleversant
  • Révoltant
  • Picardie
  • Eddy Bellegueule
  • misère intellectuelle
Un livre qui dérange, incroyable...
Parce qu'il fait partie de ces romans qu'on aime et qui pourtant nous dérange, En finir avec Eddy Bellegueule raconte l'enfance d'Edouard Louis, dans un petit village de Picardie, dure, violente. Issu d'une famille extrêmement pauvre, un père alcoolique, pour qui être un fils, un homme signifie "être un dur", une mère perdue qui tente de tenir une maison qui ressemble plus à un taudis, un cercle vicieux que répète chaque génération, on travaille à l'usine du village de père en fils, on boit, on frappe, on humilie. Il est même parfois difficile d'imaginer que des familles vivent dans des conditions si difficiles de nos jours. C'est pour cette raison qu'Edouard Louis a tenu à révéler son histoire et comment il s'est sorti, brillamment, de cette misère...
Parce qu'il fait partie de ces romans qu'on aime et qui pourtant nous dérange, En finir avec Eddy Bellegueule raconte l'enfance d'Edouard Louis, dans un petit village de Picardie, dure, violente. Issu d'une famille extrêmement pauvre, un père alcoolique, pour qui être un fils, un homme signifie "être un dur", une mère perdue qui tente de tenir une maison qui ressemble plus à un taudis, un cercle vicieux que répète chaque génération, on travaille à l'usine du village de père en fils, on boit, on frappe, on humilie. Il est même parfois difficile d'imaginer que des familles vivent dans des conditions si difficiles de nos jours. C'est pour cette raison qu'Edouard Louis a tenu à révéler son histoire et comment il s'est sorti, brillamment, de cette misère...
  • Inattendu
  • racisme
  • violence
  • Crispant
  • Révoltant
  • alcoolisme

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.2/5
sur 34 notes dont 17 avis lecteurs
Coup de ... gueule
C'était facile mais c'est néanmoins ce que je pense ... ce roman est un coup de gueule. Le coup de gueule d'un adolescent face à la découverte de soi, de son corps, face à son entourage, face à son impossible envie de se faire accepter. C'est un roman d'apprentissage "classique" mais l'aspect autobiographique, contemporain, la violence, la crudité des propos et des situations peuvent être dérangeants. Je lis ce roman avec le recul des années, sans avoir suivi la médiatisation de l'auteur et de ce roman à sa sortie. Je trouve que c'est un bon roman, très bien écrit, qui me fait "voyager", voir une autre réalité. Et c'est cela que nous attendons de la littérature, entendre des histoires qui nous sortent de notre vie, de notre culture, qui nous inspirent ou dans lesquelles on peut se reconnaitre. Il y a de l'universel dans ce roman d'apprentissage, sur le mal-être de l'enfance, de l'adolescence. Dans cette veine, au croisement du roman d'apprentissage et de la sociologie, on peut également penser au roman "Leurs enfants après eux" de Nicolas MATHIEU, prix goncourt 2018, à la violence plus insidieuse, plus sociale. Précisons que ce n'est pas un écrit sociologique comme l'autobiographie de JD.VANCE (lui aussi s'est extrait de son milieu d'origine) "Hillbilly élégie" sur le sous-prolétariat états-unien. Alors oui, Edouard LOUIS s'inspire de son histoire, joue avec une réalité et enchaine les stéréotypes en plaçant son histoire dans le Nord pour nous décrire la culture des pauvres, des exploités, des laissés pour compte de notre pays. L'accumulation de la violence et des "clichés" sur les blancs pauvres des campagnes peut sembler exagérée, pesante et pourtant l'auteur nous saisit et nous fait dévorer son histoire, par son côté universel, par voyeurisme ?? En tout cas, ça m'a donné envie de lire ces autres bouquins ...
C'était facile mais c'est néanmoins ce que je pense ... ce roman est un coup de gueule. Le coup de gueule d'un adolescent face à la découverte de soi, de son corps, face à son entourage, face à son impossible envie de se faire accepter. C'est un roman d'apprentissage "classique" mais l'aspect autobiographique, contemporain, la violence, la crudité des propos et des situations peuvent être dérangeants. Je lis ce roman avec le recul des années, sans avoir suivi la médiatisation de l'auteur et de ce roman à sa sortie. Je trouve que c'est un bon roman, très bien écrit, qui me fait "voyager", voir une autre réalité. Et c'est cela que nous attendons de la littérature, entendre des histoires qui nous sortent de notre vie, de notre culture, qui nous inspirent ou dans lesquelles on peut se reconnaitre. Il y a de l'universel dans ce roman d'apprentissage, sur le mal-être de l'enfance, de l'adolescence. Dans cette veine, au croisement du roman d'apprentissage et de la sociologie, on peut également penser au roman "Leurs enfants après eux" de Nicolas MATHIEU, prix goncourt 2018, à la violence plus insidieuse, plus sociale. Précisons que ce n'est pas un écrit sociologique comme l'autobiographie de JD.VANCE (lui aussi s'est extrait de son milieu d'origine) "Hillbilly élégie" sur le sous-prolétariat états-unien. Alors oui, Edouard LOUIS s'inspire de son histoire, joue avec une réalité et enchaine les stéréotypes en plaçant son histoire dans le Nord pour nous décrire la culture des pauvres, des exploités, des laissés pour compte de notre pays. L'accumulation de la violence et des "clichés" sur les blancs pauvres des campagnes peut sembler exagérée, pesante et pourtant l'auteur nous saisit et nous fait dévorer son histoire, par son côté universel, par voyeurisme ?? En tout cas, ça m'a donné envie de lire ces autres bouquins ...
En finir avec Eddie Bellegueule
>>>http://www.leslecturesdelily.com/2015/02/en-finir-avec-eddie-bellegueule-ecrit.html#more Un roman coup de poing. En finir avec Éddie Bellegueule est un livre dérangeant, clash, mais tellement fort et bien écrit qu'il ne laisse pas de marbre. Il fera partie des livres dont je me souviendrais dans plusieurs années, parce que ce roman autobiographique m'a marqué. Édouard Louis est une personne qui me touche beaucoup, je vous conseille de l'écouter lors d'une de ses interviews, vous verrez que c'est une personne passionnante, il a une belle vision de la vie malgré son vécu et c'est une vraie belle personne. Un livre à lire, j'aurais tendance à le conseiller fortement et à tous, mais le contenu est lourd alors peut-être à éviter pour les jeunes lecteurs et les personnes trop sensibles.
>>>http://www.leslecturesdelily.com/2015/02/en-finir-avec-eddie-bellegueule-ecrit.html#more Un roman coup de poing. En finir avec Éddie Bellegueule est un livre dérangeant, clash, mais tellement fort et bien écrit qu'il ne laisse pas de marbre. Il fera partie des livres dont je me souviendrais dans plusieurs années, parce que ce roman autobiographique m'a marqué. Édouard Louis est une personne qui me touche beaucoup, je vous conseille de l'écouter lors d'une de ses interviews, vous verrez que c'est une personne passionnante, il a une belle vision de la vie malgré son vécu et c'est une vraie belle personne. Un livre à lire, j'aurais tendance à le conseiller fortement et à tous, mais le contenu est lourd alors peut-être à éviter pour les jeunes lecteurs et les personnes trop sensibles.
En finir avec Eddy Bellegueule
On a beaucoup parlé de ce livre, écrit par un jeune homme de 21 ans que l'on peut qualifier de "miraculé". Issu d'un milieu défavorisé, il est parvenu à sortir de l'engrenage infernal de la reproduction sociale. Il poursuit aujourd'hui de brillantes études à l'Ecole Normale Supérieure. Edouard Louis, (c'est le nom qu'il s'est attribué, abandonnant celui de sa naissance "Eddy Bellegueule"), ne cache pas que son roman est autobiographique et que le récit qu'il nous offre est celui de son enfance et adolescence. Eddy est un enfant différent des autres, sensible et efféminé, dans un monde où un garçon se doit d'être "un dur" sous peine de passer pour "une tapette". Il se rend compte très vite, dans le regard des autres, de sa singularité. Il doit faire face à leurs moqueries, subir des persécutions (certaines scènes sont insoutenables). Eddy tente de ressembler aux autres, de nier son penchant pour les garçons, sans succès. Le fossé avec les autres ne cesse de se creuser. La famille d'Eddy est pauvre, financièrement et culturellement. Les seuls dérivatifs à leur vie de labeur sont la télévision et les soirées alcoolisées avec les voisins. Un logement plus que vétuste, des conditions de vie précaires, on peut parler de "sous-prolétariat". Edouard nous dresse un portrait de ses parents peu glorieux, mettant en avant leur inculture et leurs moyens intellectuels limités. C'est grâce à l'école qu'Eddy parvient à s'échapper de ce milieu, mais uniquement à l'adolescence. Je dois dire que je sors mal à l'aise de cette écoute. Je comprends qu'Eddy ait voulu témoigner de sa souffrance. Son livre est percutant, il émeut, révolte et donne un coup de projecteur sur un milieu social dont on parle assez peu. Je ne conteste pas ses qualités littéraires. Au vu de son jeune âge, on ne peut qu'être admiratif de son travail d'écriture. Je pense par ailleurs que ce récit peut permettre à tout un chacun de mieux comprendre les difficultés rencontrées par ce type d'enfant. Je pense notamment aux enseignants. Mais je ne peux pas m'empêcher de me mettre à la place des parents d'Eddy dont l'histoire et la vie intime sont dévoilés, décortiquées et analysées sans complaisance par leur propre fils. Eddy aurait peut-être dû attendre quelques années avant d'écrire cette autobiographie. Avec un peu de recul, il aurait peut-être dépassé le rejet de son milieu d'origine et présenté un récit plus apaisé, moins traumatisant pour sa famille, moins violent. Comment gèrera-t'il dans le temps, le séisme familial qu'il a créé et que les médias ont relayé plus que largement ? Un autre point m'a dérangée. Les difficultés rencontrées par Eddy sont en grande partie liées à son orientation sexuelle. Or, l'homophobie n'est pas l'apanage des milieux défavorisés, ce que son récit pourrait laisser supposer. L'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Quelques mots sur la version audio : Le lecteur a su trouver le juste ton et adapter sa voix aux deux registres de langues utilisées par l'auteur (celle de son milieu d'origine et celle qu'il utilise aujourd'hui). Une interview de l'auteur constitue un bonus très appréciable. Un texte qui ne peut laisser indifférent, qui soulève beaucoup de questions et se lit sous plusieurs angles différents.
On a beaucoup parlé de ce livre, écrit par un jeune homme de 21 ans que l'on peut qualifier de "miraculé". Issu d'un milieu défavorisé, il est parvenu à sortir de l'engrenage infernal de la reproduction sociale. Il poursuit aujourd'hui de brillantes études à l'Ecole Normale Supérieure. Edouard Louis, (c'est le nom qu'il s'est attribué, abandonnant celui de sa naissance "Eddy Bellegueule"), ne cache pas que son roman est autobiographique et que le récit qu'il nous offre est celui de son enfance et adolescence. Eddy est un enfant différent des autres, sensible et efféminé, dans un monde où un garçon se doit d'être "un dur" sous peine de passer pour "une tapette". Il se rend compte très vite, dans le regard des autres, de sa singularité. Il doit faire face à leurs moqueries, subir des persécutions (certaines scènes sont insoutenables). Eddy tente de ressembler aux autres, de nier son penchant pour les garçons, sans succès. Le fossé avec les autres ne cesse de se creuser. La famille d'Eddy est pauvre, financièrement et culturellement. Les seuls dérivatifs à leur vie de labeur sont la télévision et les soirées alcoolisées avec les voisins. Un logement plus que vétuste, des conditions de vie précaires, on peut parler de "sous-prolétariat". Edouard nous dresse un portrait de ses parents peu glorieux, mettant en avant leur inculture et leurs moyens intellectuels limités. C'est grâce à l'école qu'Eddy parvient à s'échapper de ce milieu, mais uniquement à l'adolescence. Je dois dire que je sors mal à l'aise de cette écoute. Je comprends qu'Eddy ait voulu témoigner de sa souffrance. Son livre est percutant, il émeut, révolte et donne un coup de projecteur sur un milieu social dont on parle assez peu. Je ne conteste pas ses qualités littéraires. Au vu de son jeune âge, on ne peut qu'être admiratif de son travail d'écriture. Je pense par ailleurs que ce récit peut permettre à tout un chacun de mieux comprendre les difficultés rencontrées par ce type d'enfant. Je pense notamment aux enseignants. Mais je ne peux pas m'empêcher de me mettre à la place des parents d'Eddy dont l'histoire et la vie intime sont dévoilés, décortiquées et analysées sans complaisance par leur propre fils. Eddy aurait peut-être dû attendre quelques années avant d'écrire cette autobiographie. Avec un peu de recul, il aurait peut-être dépassé le rejet de son milieu d'origine et présenté un récit plus apaisé, moins traumatisant pour sa famille, moins violent. Comment gèrera-t'il dans le temps, le séisme familial qu'il a créé et que les médias ont relayé plus que largement ? Un autre point m'a dérangée. Les difficultés rencontrées par Eddy sont en grande partie liées à son orientation sexuelle. Or, l'homophobie n'est pas l'apanage des milieux défavorisés, ce que son récit pourrait laisser supposer. L'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Quelques mots sur la version audio : Le lecteur a su trouver le juste ton et adapter sa voix aux deux registres de langues utilisées par l'auteur (celle de son milieu d'origine et celle qu'il utilise aujourd'hui). Une interview de l'auteur constitue un bonus très appréciable. Un texte qui ne peut laisser indifférent, qui soulève beaucoup de questions et se lit sous plusieurs angles différents.
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