Joie évoque, avec une certaine candeur, cette allégresse dans le "mature love", l'amour à l'âge mûr que vivent Gigi, un réalisateur italien, et Clara, une journaliste belge de vingt ans sa cadette.
Tous deux mariés et parents, ils partagent, chacun leur tour, leur vision de l'amour adultère établi sur le credo, Don't ask don't tell. Décomplexés, légers, ils savourent pleinement leurs instants à eux, tout en conservant pudeur et respect pour leur conjoint respectif.
Au-delà de l'amour unique, ce premier roman s'attache à mettre en mots l'évolution des moeurs, une éducation sentimentale
du XXIe siècle.
Une ode au polyamour...
Un très joli récit à clés, aux multiples références et aux allusions douces, à découvrir pour se laisser bercer, tendrement par la chaleur de l'Italie chère à son personnage principal : Gigi.
Et si Joie est une si belle ode à l'amour, peut-être est-ce que parce le nom de son auteur est à la fois un pseudonyme et le nom de l'un des personnages du roman.
Mais après tout, s'agit-il véritablement d'un roman ?