Ce bouquin fait partie de la série mettant en scène le commissaire Erlendur ou ses collègues (12ème de la série mais tous n’ont pas été traduits en Français).
Erlendur est un commissaire à l’ancienne, tourné vers le passé, renfermé, mal à l’aise dans sa vie
personnelle. Il n’a pas de loisirs, puisqu’il profite de ses vacances pour enquêter. Il est éminemment
sympathique.
Professionnellement, il est obsédé par les disparitions, de préférence anciennes, c’est une première
constante des romans d’Arnaldur.
Personnellement, il est obsédé par la disparition de son petit frère dans une tempête sur la lande,
c’est le thème récurrent, à propos duquel Erlendur se dévoile petit à petit, au fil des romans, pour
devenir dans Etranges Rivages l’un des sujets principaux, l’autre sujet étant…une disparition pendant
une tempête !
C’est donc une double enquête, qui nous entraîne à la fois dans le passé d’Erlendur et dans un passé
plus ancien, dont les témoins sont rares et très âgés.
L’écriture est brève, intense, tournée vers l’action, l’enquête, même si le rythme est lent, posé,
équilibré.
Un autre des thèmes de prédilection est l’évolution de la société islandaise, confrontée à un exode
rural d’une intensité jamais connue (plus de la moitié de la population habite maintenant Reykjavík,
la capitale), au passage d’une société dans laquelle les rapports humains sont riches à une société où
les rapports humains sont standardisés, dépersonnalisés (comme chez nous, quoi…).
Les personnages d’Arnaldur ont tous été confrontés à ces évolutions, et peu l’ont bien vécu.
Sur le plan sociétal, l’écrivain donne pour toile de fond à ce roman la construction d'un barrage,
complexe hydro-électrique et usine d’aluminium Alcoa, chantier démesuré dans ce qui constituait
une des plus grandes zones vierges européennes, projet qui fut très vivement contesté en Islande.
Ce bouquin fait partie de la série mettant en scène le commissaire Erlendur ou ses collègues (12ème de la série mais tous n’ont pas été traduits en Français).
Erlendur est un commissaire à l’ancienne, tourné vers le passé, renfermé, mal à l’aise dans sa vie
personnelle. Il n’a pas de loisirs, puisqu’il profite de ses vacances pour enquêter. Il est éminemment
sympathique.
Professionnellement, il est obsédé par les disparitions, de préférence anciennes, c’est une première
constante des romans d’Arnaldur.
Personnellement, il est obsédé par la disparition de son petit frère dans une tempête sur la lande,
c’est le thème récurrent, à propos duquel Erlendur se dévoile petit à petit, au fil des romans, pour
devenir dans Etranges Rivages l’un des sujets principaux, l’autre sujet étant…une disparition pendant
une tempête !
C’est donc une double enquête, qui nous entraîne à la fois dans le passé d’Erlendur et dans un passé
plus ancien, dont les témoins sont rares et très âgés.
L’écriture est brève, intense, tournée vers l’action, l’enquête, même si le rythme est lent, posé,
équilibré.
Un autre des thèmes de prédilection est l’évolution de la société islandaise, confrontée à un exode
rural d’une intensité jamais connue (plus de la moitié de la population habite maintenant Reykjavík,
la capitale), au passage d’une société dans laquelle les rapports humains sont riches à une société où
les rapports humains sont standardisés, dépersonnalisés (comme chez nous, quoi…).
Les personnages d’Arnaldur ont tous été confrontés à ces évolutions, et peu l’ont bien vécu.
Sur le plan sociétal, l’écrivain donne pour toile de fond à ce roman la construction d'un barrage,
complexe hydro-électrique et usine d’aluminium Alcoa, chantier démesuré dans ce qui constituait
une des plus grandes zones vierges européennes, projet qui fut très vivement contesté en Islande.