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Comment survivre à la vie ? Car la vie finit mal, se passe mal aussi parfois, avec ses ruptures, chagrins, deuils, maladies, fêlures, et avec la mort. Comment traverser ces catastrophes ? Avec l’aide de la foi, qui donne sens à ce qui n’est que souffrance ? Mais qu’en est-il de l’athée ? S’il veut être cohérent, il ne doit pas chercher à donner un sens à ces souffrances, à leur trouver une justification : il ne peut faire fond que sur l’absurdité de la vie.
Quelle fécondité trouver aux vies abîmées ? Comment penser la mort et la douleur ? Comme ce qui est étranger à la vie, comme ce qui ne la concerne pas ; sans pour autant faire comme si cela n’était rien. Il faudrait donc tenir ensemble la réalité terrifiante du malheur et la valeur absolue de la vie, qui seule importe. Un essai de philosophie athée rigoureuse, qui pose la question essentielle : à quoi bon vivre ?
« Une grande philosophie n'est pas celle qui installe une vérité définitive....
...c'est celle qui introduit une inquiétude." (Péguy.)
Qui n'a jamais connu le dynamitage de sa personnalité en son être aux prises avec les périls, ne sait pas ce qu'il est, et, croyant se connaître lui-même, s'identifie à son petit « Moi-je » (levauxbien!). Les oscillations pendulaires plus ou moins marquées dans l'enchaînement des catastrophes, dessinent les courbes de la vie, belle ET tragique. Ce que j'énonce de façon brouillonne, ce qu'un Péguy vécut et écrivit de façon christique, P.Zaoui le théorise, en bon philosophe qu'il est ; cette traversée est une aventure philosophique intense qui ne vous laissera pas indemne ! On y perd en confort, en certitude, ce qu'on y gagne en appétit de vie ET de savoir...