La ville des serpents d'eau

Par : Brigitte Aubert

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  • Nombre de pages326
  • PrésentationRelié
  • FormatPoche
  • Poids0.176 kg
  • Dimensions10,7 cm × 17,7 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7578-3607-1
  • EAN9782757836071
  • Date de parution05/09/2013
  • CollectionPoints. Thriller
  • ÉditeurPoints

Résumé

Il y a 13 ans à Ennatown, 5 fillettes disparaissaient. Dans les torrents glacés de l'Amérique du Nord, on ne retrouva pourtant que 4 corps. Et voici qu'un jour, surgit de nulle part une petite fille sale et terrorisée, qui s'enfuit aussitôt avec Black Dog, l'individu le moins fréquentable de la ville. Alors que l'inquiétude revient parmi les habitants, Limonta, un ex-flic alcoolique à la conscience chargée, décide de mener l'enquête.
Cela ne fait aucun doute, cette fillette le mènera sur la piste du tueur qui a sévit des années plus tôt.
Il y a 13 ans à Ennatown, 5 fillettes disparaissaient. Dans les torrents glacés de l'Amérique du Nord, on ne retrouva pourtant que 4 corps. Et voici qu'un jour, surgit de nulle part une petite fille sale et terrorisée, qui s'enfuit aussitôt avec Black Dog, l'individu le moins fréquentable de la ville. Alors que l'inquiétude revient parmi les habitants, Limonta, un ex-flic alcoolique à la conscience chargée, décide de mener l'enquête.
Cela ne fait aucun doute, cette fillette le mènera sur la piste du tueur qui a sévit des années plus tôt.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.9/5
sur 9 notes dont 3 avis lecteurs
pas abouti
J'ai trouvé ça très désagréable de me retrouver dans l'esprit de cet homme et je me suis dit que moi qui avait été un temps tentée par la lecture de Claustria de Regis Jauffret, je l'aurais sans doute trouvé insupportable. J'ai beaucoup aimé le premier chapitre mais ensuite, j'ai regretté que Brigitte Aubert développe des personnages si caricaturaux. Les femmes sont nymphomanes et/ou alcooliques, elles ne sont guère attachantes. J'ai par contre beaucoup aimé les personnages de Black Dog et Vince, le marginal et l'ancien flic. Les deux éléments que j'ai le moins aimé sont la voix de la lectrice quand elle joue la petite fille et la manière dont Brigitte Aubert forme les phrases quand elle fait parler ou penser Black Dog et l'enfant. J'ai trouvé invraisemblable que cette petite fille manque de vocabulaire mais qu'elle utilise le mot escarpin.
J'ai trouvé ça très désagréable de me retrouver dans l'esprit de cet homme et je me suis dit que moi qui avait été un temps tentée par la lecture de Claustria de Regis Jauffret, je l'aurais sans doute trouvé insupportable. J'ai beaucoup aimé le premier chapitre mais ensuite, j'ai regretté que Brigitte Aubert développe des personnages si caricaturaux. Les femmes sont nymphomanes et/ou alcooliques, elles ne sont guère attachantes. J'ai par contre beaucoup aimé les personnages de Black Dog et Vince, le marginal et l'ancien flic. Les deux éléments que j'ai le moins aimé sont la voix de la lectrice quand elle joue la petite fille et la manière dont Brigitte Aubert forme les phrases quand elle fait parler ou penser Black Dog et l'enfant. J'ai trouvé invraisemblable que cette petite fille manque de vocabulaire mais qu'elle utilise le mot escarpin.
Je fuis Ennatown
En lisant la quatrième de couverture et surtout l'expérience de l'auteur, je m'étais attendue à une intrigue frémissante et à un humour grinçant (dixit la présentation). Si le scénario est intéressant, je n' ai pas accroché à la forme ni été séduite par les personnages. Vouloir faire trop sensationnel, souhaiter avoir un ton un peu branché ont à mon sens ruiné l'intrigue. Difficile de capter le lecteur en parsemant le dialogue de " Hum...." ou " Ha! ha! ha!" L'enquêteur, ex policier alcoolique m'a semblé inexistant. Il n'y a pas d'enquête mais simplement les évènements s'enchaînent au fil des heures. Certains personnages frisent le vulgaire, notamment les femmes comme la mère de la jeune disparue ou Laura, la " nymphomane-pute-salope" (désolée, je cite). Effectivement, ils sont beaux les habitants d'Ennatown. C'est un habile mélange de races, de confessions religieuses, de classes sociales qui pourrait avoir son intérêt si il était davantage exploité. Dommage, il ne suffit pas de conter des meurtres affreux de jeunes enfants, de tenter de cacher un pédophile psychopathe, violent au cœur d'un village bien pensant pour me faire frémir en lisant un roman policier. Le village de rustres et de femmes désespérées ne m'a pas convaincue.
En lisant la quatrième de couverture et surtout l'expérience de l'auteur, je m'étais attendue à une intrigue frémissante et à un humour grinçant (dixit la présentation). Si le scénario est intéressant, je n' ai pas accroché à la forme ni été séduite par les personnages. Vouloir faire trop sensationnel, souhaiter avoir un ton un peu branché ont à mon sens ruiné l'intrigue. Difficile de capter le lecteur en parsemant le dialogue de " Hum...." ou " Ha! ha! ha!" L'enquêteur, ex policier alcoolique m'a semblé inexistant. Il n'y a pas d'enquête mais simplement les évènements s'enchaînent au fil des heures. Certains personnages frisent le vulgaire, notamment les femmes comme la mère de la jeune disparue ou Laura, la " nymphomane-pute-salope" (désolée, je cite). Effectivement, ils sont beaux les habitants d'Ennatown. C'est un habile mélange de races, de confessions religieuses, de classes sociales qui pourrait avoir son intérêt si il était davantage exploité. Dommage, il ne suffit pas de conter des meurtres affreux de jeunes enfants, de tenter de cacher un pédophile psychopathe, violent au cœur d'un village bien pensant pour me faire frémir en lisant un roman policier. Le village de rustres et de femmes désespérées ne m'a pas convaincue.
Un polar bien ficelé mais...
Une chose est évidente après ma découverte de son dernier opus paru au Seuil, Brigitte Aubert a du métier et de l'imagination. Elle sait trousser une histoire, gérer le suspense et tenir en haleine son lecteur.Pleine de rebondissements, cette traque haletante accroche le lecteur jusqu'à la dernière page et ce, malgré une galerie de personnages un peu trop typés, qui donnent, hélas, un côté série télé américaine de moyenne gamme. Car la population de cette petite ville est constituée de femmes désespérées (depuis Desperate housewives, c'est très à la mode), alcooliques ou nymphomanes, d'un ex policier très imbibé mais encore bel homme, d'un rappeur à demi paralysé, d'un curé père de famille, d'un clodo géant mais demeuré, ... Bref un petit monde un peu trop cliché pour être vraiment attachant. Et puis, il y a le personnage de la petite fille auquel je n'ai pas cru une seconde. Elle voit le monde réel pour la première fois, ayant passé ses cinq années de vie avec sa mère dans une pièce sans fenêtre. Elle arrive à le décrypter sans problème, sans étonnement majeur et sans presque aucune crainte, tout ça grâce aux quelques livres illustrés que lui a lu sa maman. C'est un peu dommage d'autant plus que l'écriture, légèrement ironique, semble vouloir faire un jeu de massacre avec cette petite société amerloque de province, bien pensante et confite dans ses habitudes. C'est, un peu décalé sans l'être vraiment et la fin, très bien fichue, montée comme un vaudeville très très noir, est une réussite. L'intrigue ayant avancé à cent à l'heure, on pardonne volontiers les petits défauts cités plus haut. A l'arrivée, on a passé un bon moment et c'est déjà ça (comme dit Souchon).
Une chose est évidente après ma découverte de son dernier opus paru au Seuil, Brigitte Aubert a du métier et de l'imagination. Elle sait trousser une histoire, gérer le suspense et tenir en haleine son lecteur.Pleine de rebondissements, cette traque haletante accroche le lecteur jusqu'à la dernière page et ce, malgré une galerie de personnages un peu trop typés, qui donnent, hélas, un côté série télé américaine de moyenne gamme. Car la population de cette petite ville est constituée de femmes désespérées (depuis Desperate housewives, c'est très à la mode), alcooliques ou nymphomanes, d'un ex policier très imbibé mais encore bel homme, d'un rappeur à demi paralysé, d'un curé père de famille, d'un clodo géant mais demeuré, ... Bref un petit monde un peu trop cliché pour être vraiment attachant. Et puis, il y a le personnage de la petite fille auquel je n'ai pas cru une seconde. Elle voit le monde réel pour la première fois, ayant passé ses cinq années de vie avec sa mère dans une pièce sans fenêtre. Elle arrive à le décrypter sans problème, sans étonnement majeur et sans presque aucune crainte, tout ça grâce aux quelques livres illustrés que lui a lu sa maman. C'est un peu dommage d'autant plus que l'écriture, légèrement ironique, semble vouloir faire un jeu de massacre avec cette petite société amerloque de province, bien pensante et confite dans ses habitudes. C'est, un peu décalé sans l'être vraiment et la fin, très bien fichue, montée comme un vaudeville très très noir, est une réussite. L'intrigue ayant avancé à cent à l'heure, on pardonne volontiers les petits défauts cités plus haut. A l'arrivée, on a passé un bon moment et c'est déjà ça (comme dit Souchon).