Il y a un creusement des inégalités, le constat est largement partagé au sein de la population.
Pourtant, comme le souligne Pierre Rosanvallon, on est aujourd’hui confronté au « syndrome Bossuet » puisque tout en constatant bien les conséquences de ce phénomène, on ne cherche pas à en combattre les causes.
A travers cette étude passionnante, l’auteur retrace l’histoire des inégalités et de la démocratie de la fin du XVIIIe à nos jours.
Au XIXe siècle, la révolution industrielle a conduit à une aggravation des inégalités. A un point tel que la société avait le sentiment d’être coupée en deux. Confrontée à la crainte d’une révolution sociale, un tournant s’opère à la fin du XIXe siècle, lorsqu’une partie des dirigeants décide d’adopter d’importantes avancées sociales.
Durant presque un siècle, des mesures conduisent à une réduction des inégalités (Redistribution par un impôt progressif sur le revenu, Etat providence etc.). Seulement, un nouveau changement a lieu à partir des années 80 où l’on assiste alors à ce qu’on pourrait définir comme une contre-révolution : le délitement des réformes qui visaient à réduire les inégalités. Désormais confronté à une situation où l’essentiel des richesses profitent surtout à une toute petite minorité de la population.
Pierre Rosanvallon expose alors le changement de société qu’il faudrait adopter afin d’éviter la totale décomposition de celle-ci. Un ouvrage saisissant à lire absolument.
Il y a un creusement des inégalités, le constat est largement partagé au sein de la population.
Pourtant, comme le souligne Pierre Rosanvallon, on est aujourd’hui confronté au « syndrome Bossuet » puisque tout en constatant bien les conséquences de ce phénomène, on ne cherche pas à en combattre les causes.
A travers cette étude passionnante, l’auteur retrace l’histoire des inégalités et de la démocratie de la fin du XVIIIe à nos jours.
Au XIXe siècle, la révolution industrielle a conduit à une aggravation des inégalités. A un point tel que la société avait le sentiment d’être coupée en deux. Confrontée à la crainte d’une révolution sociale, un tournant s’opère à la fin du XIXe siècle, lorsqu’une partie des dirigeants décide d’adopter d’importantes avancées sociales.
Durant presque un siècle, des mesures conduisent à une réduction des inégalités (Redistribution par un impôt progressif sur le revenu, Etat providence etc.). Seulement, un nouveau changement a lieu à partir des années 80 où l’on assiste alors à ce qu’on pourrait définir comme une contre-révolution : le délitement des réformes qui visaient à réduire les inégalités. Désormais confronté à une situation où l’essentiel des richesses profitent surtout à une toute petite minorité de la population.
Pierre Rosanvallon expose alors le changement de société qu’il faudrait adopter afin d’éviter la totale décomposition de celle-ci. Un ouvrage saisissant à lire absolument.