La mémoire désunie. Le souvenir politique des années sombres, de la Libération à nos jours
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- Nombre de pages303
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.188 kg
- Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-7578-3183-0
- EAN9782757831830
- Date de parution09/01/2013
- CollectionPoints. Histoire
- ÉditeurPoints
Résumé
L'expérience de la Seconde Guerre mondiale, contrairement à la Première, ne fut que marginalement celle d'un conflit armé : elle fut bien davantage marquée par l'Occupation, le joug du régime vichyste et les persécutions qui frappèrent Juifs et opposants politiques. La mythologie gaulliste s'efforça de masquer ce lourd héritage en favorisant le récit d'une France militairement dressée contre l'Allemagne - son ennemi historique.
Cette représentation unificatrice ne put cependant résister à la montée des divisions. A partir des années 1970, les victimes prennent le pas sur les héros, et la puissance publique s'efforce d'assurer la reconnaissance des différentes catégories de victimes. Mais c'est surtout la lente prise de conscience de ce qu'avaient été la France de Vichy et la Shoah qui bouleversa la représentation des années sombres.
Loin de pacifier la lecture de ces années, le renouvellement de la mémoire eut pour effet de morceler l'armature civique d'une France désormais embarrassée d'un passé assurément pesant.
Cette représentation unificatrice ne put cependant résister à la montée des divisions. A partir des années 1970, les victimes prennent le pas sur les héros, et la puissance publique s'efforce d'assurer la reconnaissance des différentes catégories de victimes. Mais c'est surtout la lente prise de conscience de ce qu'avaient été la France de Vichy et la Shoah qui bouleversa la représentation des années sombres.
Loin de pacifier la lecture de ces années, le renouvellement de la mémoire eut pour effet de morceler l'armature civique d'une France désormais embarrassée d'un passé assurément pesant.
L'expérience de la Seconde Guerre mondiale, contrairement à la Première, ne fut que marginalement celle d'un conflit armé : elle fut bien davantage marquée par l'Occupation, le joug du régime vichyste et les persécutions qui frappèrent Juifs et opposants politiques. La mythologie gaulliste s'efforça de masquer ce lourd héritage en favorisant le récit d'une France militairement dressée contre l'Allemagne - son ennemi historique.
Cette représentation unificatrice ne put cependant résister à la montée des divisions. A partir des années 1970, les victimes prennent le pas sur les héros, et la puissance publique s'efforce d'assurer la reconnaissance des différentes catégories de victimes. Mais c'est surtout la lente prise de conscience de ce qu'avaient été la France de Vichy et la Shoah qui bouleversa la représentation des années sombres.
Loin de pacifier la lecture de ces années, le renouvellement de la mémoire eut pour effet de morceler l'armature civique d'une France désormais embarrassée d'un passé assurément pesant.
Cette représentation unificatrice ne put cependant résister à la montée des divisions. A partir des années 1970, les victimes prennent le pas sur les héros, et la puissance publique s'efforce d'assurer la reconnaissance des différentes catégories de victimes. Mais c'est surtout la lente prise de conscience de ce qu'avaient été la France de Vichy et la Shoah qui bouleversa la représentation des années sombres.
Loin de pacifier la lecture de ces années, le renouvellement de la mémoire eut pour effet de morceler l'armature civique d'une France désormais embarrassée d'un passé assurément pesant.