Ces 600 milliards qui manquent à la France. Enquête au coeur de l'évasion fiscale

Après les politiques et le sexe voici les politiques et l’argent, et comme dans le livre de Renaud Revel « les amazones de la république », pas vraiment grand-chose à se mettre sous la dent, sauf ce que l’on sait déjà, encore que chez Revel certains noms sont dévoilés, ici que nenni. Jérôme Cahuzac est l’arbre qui cache la forêt, mais si en matière de sexe, c’est un sujet gaulois, en matière de pognon, c’est tabou, et donc à part que tout est de la faute des conseillers d’UBS (banque Suisse) qui ont trop bien fait leur boulot, et mis à part la banque française BNP-PARIBAS, aucun nom de dévoilé. Bref comme Médiapart, on laisse trainer et pendant ce temps là, l’argent des fraudeurs est parti ou ceux-ci se font tout petits, petits pour ne pas être aperçus ou on attend une mauvaise nouvelle économique pour distraire le public avec un nom médiatique en holocauste. En éspérant que son frère ne soit pas dans le coup. Bon d’accord, dans ce livre il montre quelles techniques sophistiquées - et parfaitement illégales - qu'utilise une grande banque étrangère pour opérer sur le territoire français, pour approcher les fortunes privées, celles du showbiz, du sport et des affaires, mais à part ça rien de nouveau sous les sunlights des tropiques. Nous on veut des noms et couper les têtes, mais que fait la justice ? Des fois c’est à se demander, ha si on avait eu Éva Joly présidente, là on n'aurait plus eu de magouilles encore que j’en doute. Le propre de l’homme ce n’est pas de rire, mais de trouver l’astuce pour truander l’autre. Ce fut pour moi une lecture fade qu’elle sera la vôtre.