Prix Edmée de La Rochefoucauld

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  • Nombre de pages238
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.292 kg
  • Dimensions14,2 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7152-3324-9
  • EAN9782715233249
  • Date de parution07/02/2013
  • ÉditeurMercure de France

Résumé

Dans quatorze minutes, je suis dehors, sans argent, et je n'ai plus qu'une cigarette. Il va falloir renflouer les caisses, aller faire la manche. La corvée. Récupérer une quinzaine d'euros : cinq pour les clopes, sept pour ce soir et trois pour demain. Je déteste mendier. Ce n'est pas tant le geste, la position humiliante qui me gêne. Non, ça, on s'y fait, avec le temps. Mais les regards. Mauvaise humeur, haine, pitié écourante, terreur, tous les sentiments les plus dégueulasses y passent.
Ce qui m'atteint le plus, c'est cette indifférence feinte, ce coup d'oil rapide, en coin, avant d'accélérer le pas, cette peur de me regarder dans les yeux, comme un des leurs. À Paris, au cour de l'hiver, un clochard écrit son journal : il raconte ses journées et ses nuits, les passants indifférents, les humiliations et les petites victoires quotidiennes contre le froid, la faim, contre les autres aussi...
Vivre dans la rue est une lutte de tous les instants. Sur le quai de la station Rome où il a ses habitudes, parmi tous les visages qui défilent devant lui et qui ne le voient pas, il remarque celui d'une jeune femme, qu'il se met à guetter tous les jours. Pour le simple plaisir de la voir passer, mais aussi parce qu'elle lui rappelle une troublante violoncelliste qu'il a connue par le passé. Car, à trente-sept ans, cet homme a eu une vie avant d'être SDF...
Très actuel, porté par une langue tour à tour crue et poétique, Station Rome est un roman âpre et dense.
Dans quatorze minutes, je suis dehors, sans argent, et je n'ai plus qu'une cigarette. Il va falloir renflouer les caisses, aller faire la manche. La corvée. Récupérer une quinzaine d'euros : cinq pour les clopes, sept pour ce soir et trois pour demain. Je déteste mendier. Ce n'est pas tant le geste, la position humiliante qui me gêne. Non, ça, on s'y fait, avec le temps. Mais les regards. Mauvaise humeur, haine, pitié écourante, terreur, tous les sentiments les plus dégueulasses y passent.
Ce qui m'atteint le plus, c'est cette indifférence feinte, ce coup d'oil rapide, en coin, avant d'accélérer le pas, cette peur de me regarder dans les yeux, comme un des leurs. À Paris, au cour de l'hiver, un clochard écrit son journal : il raconte ses journées et ses nuits, les passants indifférents, les humiliations et les petites victoires quotidiennes contre le froid, la faim, contre les autres aussi...
Vivre dans la rue est une lutte de tous les instants. Sur le quai de la station Rome où il a ses habitudes, parmi tous les visages qui défilent devant lui et qui ne le voient pas, il remarque celui d'une jeune femme, qu'il se met à guetter tous les jours. Pour le simple plaisir de la voir passer, mais aussi parce qu'elle lui rappelle une troublante violoncelliste qu'il a connue par le passé. Car, à trente-sept ans, cet homme a eu une vie avant d'être SDF...
Très actuel, porté par une langue tour à tour crue et poétique, Station Rome est un roman âpre et dense.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Mon avis
Livre qui se lit facilement ... Les descriptions nous font rentrer complètement dans l histoire ... Émouvant surprenant ... Un monde qu on ne connait pas décrit avec beaucoup de précisions laissant le doute quant a savoir si c est romancé ou autobiographique ??
Livre qui se lit facilement ... Les descriptions nous font rentrer complètement dans l histoire ... Émouvant surprenant ... Un monde qu on ne connait pas décrit avec beaucoup de précisions laissant le doute quant a savoir si c est romancé ou autobiographique ??
La déraison du clochard - musicien
C’est l’histoire d’un homme SDF qui poursuit sa descente aux enfers et devient un clochard, une cloche imbibée d’alcool agressive. L’univers et l’ambiance sont noirs, pesants, tristes, désespérants. Raphaël Coulanges est un anonyme jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter par la police à dix pages de la fin du livre comme si l’auteur avait voulu graver son nom sur un coin de mur de la station de métro Rome. Ariane hante notre clodo dès les premières lignes et l’on comprend bien que c’est elle qui est la cause de son dénuement et de ses délires. Le livre est agréable à lire car il est écrit sous forme d’un journal intime du quotidien. Le style est vif, nerveux et précis. Sujet déjà beaucoup traité, il était risqué pour un auteur de plonger dans la noirceur dégradante et écœurante du monde de la cloche. Vincent Pieri le fait avec froideur, sans concession à la réalité et nous mène jusqu’au dénouement inattendu… quoique. Je recommande la lecture de ce livre, il ne faut pas avoir peur de la réalité crue et cruelle. Tous ceux qui ont eu d’importants chocs émotionnels comprendront et auront de la compassion lorsqu’ils croiseront un SDF couché sur un banc de métro et défendant son infime territoire. Les autres trouveront intéressant l’angle retenu par l’auteur. J’attends Vincent Pieri sur un autre sujet car je trouve son écriture prometteuse.
C’est l’histoire d’un homme SDF qui poursuit sa descente aux enfers et devient un clochard, une cloche imbibée d’alcool agressive. L’univers et l’ambiance sont noirs, pesants, tristes, désespérants. Raphaël Coulanges est un anonyme jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter par la police à dix pages de la fin du livre comme si l’auteur avait voulu graver son nom sur un coin de mur de la station de métro Rome. Ariane hante notre clodo dès les premières lignes et l’on comprend bien que c’est elle qui est la cause de son dénuement et de ses délires. Le livre est agréable à lire car il est écrit sous forme d’un journal intime du quotidien. Le style est vif, nerveux et précis. Sujet déjà beaucoup traité, il était risqué pour un auteur de plonger dans la noirceur dégradante et écœurante du monde de la cloche. Vincent Pieri le fait avec froideur, sans concession à la réalité et nous mène jusqu’au dénouement inattendu… quoique. Je recommande la lecture de ce livre, il ne faut pas avoir peur de la réalité crue et cruelle. Tous ceux qui ont eu d’importants chocs émotionnels comprendront et auront de la compassion lorsqu’ils croiseront un SDF couché sur un banc de métro et défendant son infime territoire. Les autres trouveront intéressant l’angle retenu par l’auteur. J’attends Vincent Pieri sur un autre sujet car je trouve son écriture prometteuse.
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